• Thriller's Kingdoms

    Il faisait très sombre. Nous n'avions qu'une seule torche pour nous éclairer. Enfin si on pouvait appeler ça une torche. Il s'agissait en fait du bâton de Rubis, grâce à sa magie, elle pu nous éclairer sans problème. Je marchais pendant des heures dans ce tunnel, semblant être un trou sans fin, sans sortie.

    Orchidée s'arrêta net. Elle prétendait avoir entendu un bruit, que Rubis et moi n’eûmes pas perçu. Elle se tourna de tous les cotés possibles sans voir la moindre trace de présence vivante. Elle nous reposa la question : «  Avez-vous entendu un bruit ? ». Nous lui répondîmes donc par une réponse négative. Elle donnait vraiment l'impression qu'elle se pensait folle. Mais sans plus attendre, la preuve qu'Orchidée n'était pas folle s'est montré. Une larve immense sortit soudainement du sol. Elle avait prévu ce qui allait se passer ; elle nous avait donc pousser juste avant que cette larve surgisse. Je relevai alors la tête pour aperçevoir cette bête énorme qui ressemblait étrangement à une larve fusionnée avec un taureau. Son corps était long en plus de ça, il avait vraiment l'air gluant. Quand je vis sa laideur complète, je loupai de vomir. Il était horrible. On put sentir son haleine toute aussi fraîche qu'un chacal. Quelle puanteur...

    Le monstre plongea dans ma direction, c'est à peine si à ce moment j'avais réagit assez vite pour l'esquiver. Je sortis mes dagues pour me charger de la défense de Rubis. Elle ne pouvait pas se battre, si elle utilisait un sort alors la lumière que produisait son bâton disparaîtra. Cependant, Je ne pus m'empêcher d'aller aider Orchidée en attaquant la bestiole. Rubis malgré tout, agita son bâton, et ainsi mes dagues se retrouvèrent enflammées. Elle m'avait transmis la lumière qu'elle fabriquait. Je retombai sur la larve après avoir sauté et lui planta violemment mes dagues. Mes pieds, étant collés au monstre, en effet la couche qui le recouvrait n'était pas gluant mais plutôt gluant, je ne pus me libérer à temps et me pris donc ma propre attaque de plein fouet.

    La fumée qui était apparue par mon assaut disparut enfin. La bestiole avait été détruite, quant à moi j'avais la tête par terre, légèrement secouée. Je me relevai en poussant un rire nerveux. Rubis ralluma son bâton pour que nous y voyions mieux.

    La terre se mit alors à trembler, d'une telle force que nous fûmes obligées de trouver la sortie rapidement. Nous avions déjà commencé à courir lorsque que le plafond commença à s'écrouler. Je pensais vraiment que ce fut la première fois que je courrais aussi vite. J’eus vraiment l'impression que mon corps était léger. J'aperçus enfin une lumière au bout. Nous atteignîmes le bout de ce tunnel, les yeux se fermant légèrement, éblouis par cette lumière intense. Derrière nous, le trou se reboucha. On s'en était sortie vivantes. Enfin, j'avais lâché un soupir de soulagement.

     

    - On s'en est sortie grâce à mon sort, j'ai allégé nos corps, entamait Rubis

    - Ah ? Vraiment tu peux faire ça ?! C'est pour ça que je courrais si vite alors, répondis-je assez déçue.

     

    Rubis se mit à rire. Orchidée et moi ne l'avions pas compris à ce moment. Mais ce qui comptait c'était maintenant de traverser cette forêt se présentant à nous.

     

     

     

        Les pensées d'Elios

     

     

    J'étais dans une cellule. Des marres de sang traînaient par-ci et par-là. Ce fut les cadavres d'anciens prisonniers. La puanteur envahissait tout le cachot. J'étais appuyé désespérément contre un mur fait de pierres. Je levais la tête et suivit les traits du mur jusqu'au plafond. Il était humidifié, de plus, des gouttes d'eau tombèrent. J'avais beau vouloir placer mon regard quelque part, je vis tout le temps une horreur. Les murs étaient couverts de sang. On m'avait lié les pieds et les mains au mur. Les barreaux me paraissaient si loin, si inaccessibles. C'est ainsi que je restai ici pendant un temps indéterminé. Je ne savais pas combien de temps j'étais resté ici, 2 jours ? 4 jours ? 1 semaine ? J'avais perdu la notion du temps. C'est alors que je fermai les yeux ensuite une personne au loin s'approcha. Elle ouvrit la grille :

     

    - Elios, sa Majesté la Reine vous demande, me dit-il sans expression sur le visage.

     

    Il me libéra et me passa les menottes directement aux mains sans que je ne puisse faire un seul mouvement. Il me fit sortir du couloir interminable du cachot. Quand il ouvrit la porte en bois, cachant la lumière venant du monde extérieur, mes yeux se plièrent. J'étais éblouis par cette lumière chaleureuse, celle du monde.

    Devant sa Majesté la Reine, je m’agenouillai légèrement. Je ne lui en voulais pas plus que ça de m'avoir enfermé. J'étais le petit-fils d'un chercheur hérétique, que tout le monde connaissait, il était donc normal pour moi d'être emprisonné. Mais tout de même, je me demandais : «  Pourquoi suis-je né ? ».

     

     

        Les pensées d'Elie

     

     

    Nous arrivâmes enfin à la destination attendue, Phallys, la capitale de Hithéria. Orchidée s'arrêta devant l'entrée de la cité. Elle eut un regard assez sombre et portant. A quoi pouvait-elle bien penser ? Je me mis mal à l'aise quand je vis son regard. J'eus ressentis des frissons dans le dos. Cette sensation fut vraiment horrible. Je réussis enfin à poser mon regard sur cette immense ville avec un air de détermination.


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