• Ce qui est invisible: Chapitre 6 Un problème mortel

    Installée dans mon lit, le magnifique visage de Nathan me revenait sans cesse en tête. Nous avions bavardé trois heures au téléphone et je lui avais tout raconté. Il avait été très énervé contre ces garçons qui avait osé me faire monter de force dans leur voiture, et je le comprenais. Récemment, il avait rencontré une nouvelle amie qui lui avait permit de ne plus rester seul au lycée. J'étais très heureuse pour lui, mais je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir une gêne, et je me demandais ce que ça pouvait être. J'ai eu énormément mal au cœur quand il m'a dit qu'ils s'entendaient très bien parce qu'elle aussi était très pauvre et je ne comprends toujours pas pourquoi j'avais cette crampe.

    Les semaines passaient tranquillement au lycée, et je voyais que cette fille se rapprochait de plus en plus de MON Nathan. Et ça m'énervait tellement que j'avais détruit la table de la cuisine avec la batte de baseball. Je ne connaissais même pas cette personne, mais avec tout ce que me disait Nathan à son sujet elle l'avait l'air d'être une fille douce, gentille, aimante et qui à toujours besoin d'être protégée. Et c'est pourquoi Nathan était toujours avec elle... Je serrais le médaillon dans mon point tremblant. La vérité c'est que j'avais peur qu'il m'oublie, qu'il me remplace. Un trou se creusait encore dans ma poitrine, j'étais effrayée à la simple idée de le perdre, effrayée à l'idée de redevenir seule, de vivre sans lui.

    Je n'avais plus vraiment eu de problèmes au lycée, et à mon plus grand étonnement, Nicolas, le garçon solitaire et qui ne parle à personne m'avait adressé quelques mots gentils. J'étais quand même étonnée, de la façon dont il m'avait parlé. Au début j'avais pensé qu'il voulait me frapper, en effet il m'avait tiré dans une salle vide, et j'avais eut la peur de ma vie... Mais en fait il m'avait fait des compliments sur la façon dont j'avais remballé ses « amis », et il était reparti.

    Dans la semaine, mon père m'avait appelé pour m'insulter de tout son être, un journaliste avait prononcé le nom de Nathan Carrier et le mien, avec une jolie photo de lui et moi à l'aéroport... Heureusement son voyage le retenait plus longtemps, et il ne pouvait venir aux États Unis. Mon père était donc indispensable pour m'infliger une punition. Il avait laissé « ce privilège » à Mikaël, qui ne m'avait rien fait. Je regardais la nuit pleine de nuages et levais son collier dans le ciel. Il me manquait, beaucoup, beaucoup, beaucoup. J'avais tellement peur, m'avait-il oublié ? Pensait-il à moi ? Pourquoi mon cœur bat si fort à la simple pensée de son prénom ? Pourquoi ai-je tellement envie de le voir près de moi ? Pourquoi je donnerais n'importe quoi pour un simple baiser ? Est-ce vraiment ça... l'amour ?

    Le jour commençait à se lever, et je n'avais pas dormis longtemps. J'avais passé le temps à regarder le ciel. Le chemin du lycée n'était pas long, et aujourd'hui je voulais marcher. Mais sur la route, je m'arrêtais brusquement devant un kiosque à journaux, et lu la première page : « Damien Carrier, un dangereux criminel, s'est échappé de prison, la police est à sa recherche mais aussi sur la trace de sa famille qui serait la raison de son échappatoire. Les médecins de la prison avait recensé un cas de folie, et une haine vouée envers son ex femme qui l'avait envoyé en prison il y a 15 ans de cela pour le meurtre de la sœur de cette dernière et de leurs parents... »

    Je ne lis pas la suite du journal, sous le choc. Je regardais la photo de cet homme en m'empressant d'appeler chez Nathan mes yeux toujours rivés sur le visage de son père. Mon cœur battait à la chamade en entendant l'infernal répondeur qui résonnait dans mon oreille. Je réessayais.

    -Ambre Renard ?

    Je me retournais, le téléphone sur l'oreille. La ressemblance était frappante. Tellement troublante que Nathan me paressait présent, la seul différence était les yeux. Un assassin se tenait devant moi, et il connaissait mon existence. Il connaissait mon lien avec son fils. Mes jambes se mirent à trembler et j'étais totalement figée sur place alors qu'il s'avançait vers moi.

    -Allô ?

    Ce fut comme un déclic, je prononçais d'une voix craintive :

    -Madame ? C'est Ambre et votre mari est devant moi.

    -Cours Ambre, tu m'entends ? Cours !

    Elle n'avait pas à me le répéter, mes jambes étaient partit d'elles mêmes. Je n'avais jamais couru aussi vite de toute ma vie. Le lycée n'était plus très loin et il fallait absolument que je l'atteigne.

    J'entendais des pas derrière moi, et je hurlais alors qu'une main se referma sur mon poignet. Je m'apprêtais à frapper cette personne mais mon bras fut arrêté.

    -Pourquoi tu cours comme une folle ?

    Je me débattais comme pas possible la peur au ventre.

    -Ambre, c'est Nicolas !

    Je me figeais et levais les yeux. C'était bien lui, ses cheveux blonds, ses yeux bleus, sa peau blanche...

    Je me mis à pleurer misérablement, et il me prit maladroitement dans ses bras. Au bout de quelques instants, enfin calmée, je le repoussais gentiment et replaçais le combiné à mon oreille.

    -Madame ?

    -Ambre, oh tu vas bien ?

    -Oui, je suis devant le lycée avec... un ami.

    Le mot me paressait plutôt bien approprié maintenant.

    -Je suis tellement désolée Ambre, s'exclama-t-elle en larme.

    J'étais très énervée. Je l'aimais beaucoup, et j'avais promis de ne pas dire son secret... Mais me faire poursuivre par un assassin, il y a quand même des limites au supportable.

    -Je veux bien que vous soyez désolée, m'enquérais-je, mais franchement il serait temps d'en parler à Nathan ! Je vais appeler la police, mais imaginez si ce malade m'avait attrapé ? Je sais que vous êtes triste, mais votre fils a le droit de savoir qui est son père et ce qu'il a fait. Surtout qu'il s'agit à présent de sa sécurité.

    -C'est bien ça le problème, continua-t-elle en larme, Nathan est partit aux États-Unis ce matin pour te voir, ton frère lui a payé le vol, il y a déjà une semaine.

    -Merde.

    Je raccrochais et passais la main dans mes cheveux, qu'est-ce que j'allais faire ? C'était pas possible, je rêvais. Je nageais en pleins cauchemar. Je faisais le numéro de Mikaël, il était probablement le seul à pouvoir m'apporter son aide.

    Je m'empressais de lui expliquer la situation le plus rapidement possible, c'est alors qu'il me dit qu'il n'avait jamais payé de voyage à Nathan. Un silence se fit des deux bouts du fils, puis nos voix s'unirent ensemble :

    -Père.

    En effet, il avait probablement tout mis en œuvre...

    -Ambre reste ici, je vais essayer de joindre la police.

    -Non.

    Je raccrochais brusquement sans attendre sa réaction, laissai mon sac à Nicolas et avant même de pouvoir penser je commençais à courir. Je courais comme pas possible, je ne pensais à rien d'autre et mon cœur se mettait à battre de plus en plus fort. Mes membres tremblaient un par un, mais jamais, je ne me serais arrêtée pour rien au monde parce qu'il avait besoin de moi. Parce qu'il était en danger. Et que j'avais compris. J'avais compris pourquoi j'avais tant besoin de lui. C'était ça l'amour, le corps réagit avant l'esprit. Je l'aimais, et je voulais le lui dire. Je courais, je courais, je courais.

    L'avion venait d'arriver, et je pénétrais dans l'aéroport, essoufflée. Je devais faire vite et le trouver. C'était une question de vie ou de mort.

     

    Il portait un vieux jogging sombre, un T-shirt noir et venait de récupérer son sac. Ses magnifiques cheveux blond et indomptable retombait sur ses yeux verts. Et alors qu'il s'avançait le regard perdu devant la contemplation de l'immense aéroport il la vit, elle. La fille qu'il aimait et à qui il n'avait jamais cessé de pensé une seule seconde. Une jeune fille aux longs cheveux blonds qui courait dans tout le bâtiment, probablement à sa recherche. Elle avait l'air extrêmement effrayé et elle ne l'aperçut pas. Ambre s'arrêta, et se donna enfin la peine d'observer la pièce. C'est alors qu'il le remarqua, juste derrière elle. Cet homme, habillé de noir, grand, la quarantaine, les cheveux blonds, les yeux sombres comme les ténèbres, le visage fermée et mystérieux. Si il le vit, ce n'était pas parce qu'il avait l'air extrêmement mauvais, ou parce qu'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. C'est parce qu'il pointait quelque chose en direction d'Ambre, quelque chose qu'il avait déjà vu. Nathan était tétanisé et ne bougeait plus un seul de ses membres.

    -Faites pas ça...
    Elle se retourna et le vit. Un grand sourire se fit sur son si jolie visage, et alors qu'elle s'apprêtait à courir le rejoindre, un bruit sourd se fit entendre. Son sourire disparu, tout comme l'étincelle de joie dans ses yeux, qui paressait après en s'éteindre. La jeune fille s'effondra sur le sol, et un liquide froid et rouge s'étira sur son jolie chemisier blanc. Et l'homme avait déjà disparu.

    Il rêvait ce n'était pas possible. Il ferma les yeux, se pinça le bras, se mordit les lèvres au sang. Non tout était bien réel. Le corps d'Ambre était toujours étalée au sol dans une marre de sang. Il se mit à courir vers elle, et la retourna, plaçant sa tête sur ses genoux. La jeune fille le regarda et murmura son prénom.

    -Je suis là, je lui là, restes avec moi, répéta-t-il pour la dixième fois au moins.

    Les secours arrivaient, et il avait placé son T-shirt sur sa blessure espérant arrêter l'hémorragie.

    -Ne m'abandonnes pas Ambre, je t'en pris...

    Il ne pleurait pas, il n'y arrivait pas. Ce n'était pas vrai, tout cela était un cauchemar, il allait se réveiller et elle serait encore là, souriante, belle et vivante. L'ambulance emmena Ambre dans un hôpital et il pu monter avec même si il ne comprenait pas grand chose à ce qu'on lui racontait. La police aussi venait d'arriver sur place, accompagné de Mikaël. Les deux jeunes gens s'étaient rencontré dans l'hôpital et ils attendaient depuis au moins deux heures des réponses d'un médecin. Mais ils avaient beau demander personnes ne leur répondait. Un homme qui parlait couramment français vient s'adresser à Nathan alors que Mikaël était partit chercher du café.
    -Vous avez vu qui a tiré ?

    Nathan hocha la tête, encore certain qu'il allait se réveiller et que tout ça ne serait qu'un mauvais rêve. L'inspecteur de police, aux cheveux grisâtre et aux yeux bleu sortit de sa poche une photo :

    -Est ce que c'était cet homme ?

    C'était lui, mais Nathan ne réagit pas, ne daignant même pas tourné la tête. Ses yeux étaient perdu dans le carrelage bleus et blancs du sol de l'hôpital. Depuis deux heures sa main renfermait le médaillon de Lune qu'il lui avait offert et qu'elle portait avant qu'il ne lui enlève. Le médaillon de la même couleur que les yeux d'Ambre avait après en une petite tâche rouge.

    Ce n'était pas un rêve. Ambre s'était bel est bien fait tirée dessus.

    Il tourna les yeux vers la photo que l'homme tendait toujours dans sa direction et hocha une nouvelle fois la tête.

    -C'est votre père.

    Le tel choc de cette déclaration le fit lâcher le pendentif qui se brisa et se répartit au sol en plusieurs morceaux. Il regarda durement l''inspecteur en face de lui et au fils et à mesure des explications qu'il lui donnait, son visage se fermait de plus en plus.

    Mikaël retourna à sa place, et quand il vit Nathan, le visage plus pâle encore et la photo du journal dans la main, il comprit. Il venait d'apprendre que son père avait tenté de tuer la fille qu'il aimait. Le jeune homme blond venait de s'éclipser en courant, il en avait besoin. Mikaël le suivit et lui donna son téléphone pour qu'il appelle Claire. Il regarda le mobile neuf pendant quelques instants et finalement, il décida de joindre sa mère.

    Elle s'excusa, des centaines et des centaines de fois. Expliquant le fait qu'elle ne voulait pas lui faire du mal, qu'elle ne voulait que son bonheur. La comprenait-elle ? Oui. Lui en voulait-il ? Non. La seul personne contre qui il était fou de rage c'était lui. A cet homme qu'il devait appeler... père ? Non jamais. Il était un monstre. Il fracassa sa main contre le mur des toilettes, espérant un jour pouvoir exploser la tête de l'homme qui avait tiré sur sa Ambre. Sur SA princesse. Quand il sortit, la main bleu à force d'avoir frappé le béton Mikaël lui avait laissé un mot. Il était partit voir ses parents pour leur expliquer la situation, et il avait payé des gardes du corps pour la mère de Nathan. Ce dernier regarda la vitre et le lit où Ambre était couchée, toutes ses machines à côté d'elle lui brisait le cœur. Des hommes de mains de Mikaël devait garder Ambre jour et nuit de peur que le père de Nathan revienne terminer se qu'il avait commencé. Un jeune garçon aux cheveux blonds et aux yeux bleus déboula dans l'entré. Il s'arrêta net à la vue de Nathan qui serrait dans sa main le médaillon d'Ambre brisé. Ses yeux glacials croisèrent les magnifiques yeux verts de Nathan. Nicolas détailla le garçon de haut en bas, mais Nathan n'en avait pas la force, ses yeux se perdait à nouveau dans le vide, se répétant que tout allait s'arranger.

    -Elle va s'en sortir ? Demanda le garçon qui venait d'arriver.

    Nathan marmonna quelque chose d'incompréhensible sans même tourner la tête.

    -Quoi ? Insista Nicolas.

    -J'en sais rien, s'énerva le garçon aux yeux verts.

    Une infirmière s'avança doucement vers eux, et tout deux se levèrent en même temps avec une grande rapidité. Nathan n'aimait pas la présence de ce garçon et il avait vraiment l'impression que quelque chose clochait chez lui. La femme en blanc leur fit un petit sourire et commença à leur donner des explications :

    -Aucuns organes vitaux n'a été touchés, mais elle a perdu beaucoup trop de sang. Je ne peux vous garantir sa survie...

    Nathan s'effondra sur la chaise, comme s'il venait de recevoir un énorme pois sur la tête.

    -Vous pouvez allez la voir, continua-l'infirmière.

    Elle n'avait même pas finit sa phrase que Nathan avait déjà pénétré dans la salle, suivit de Nicolas qui remercia la jeune femme de son intervention. Quand à son tour il franchit la porte, le jeune homme aux cheveux mi long était installé près du lit d'Ambre en lui tenant la main. Les larmes coulaient sur les joues de ce garçon et il comprit. Il était amoureux d'elle, et elle l'aimait aussi. C'est pourquoi elle avait prit si mal le fait que Jérémy profane son collier. Parce que c'était lui qui lui avait offert.

    Dans un sens il haïssait ce garçon. Parce qu'il l'avait. Ambre, et son tempérament de feu, sa façon de ne pas se laisser faire. Il avait tout de suite adoré ça chez elle. Et aussi le fait qu'elle ne montrait pas sa richesse, et surtout qu'elle ne ventait pas. Oui, il tombait amoureux d'elle. Oui, il l'aurait. Il ferait tout pour ça. Nicolas déposa une rose rouge sur la table de nuit d'Ambre et Nathan n'apprécia pas tellement ce geste, si les regards pouvaient tué Nicolas serrait mort.

    -Tu sais ce que signifie une rose rouge ? Plaça sèchement le jeune homme assit au chevet de sa bien aimé, tout en se redressant pour être à la hauteur du riche.

    -Oui, c'est bien pour ça que j'en ai acheté une, répliqua le garçon d'en face.

    -Ne t'approches pas d'elle.

    -Je n'ai pas peur de toi, rétorqua Nicolas.

    -Ce n'est pas un gosse de riche dans ton genre qui s'est battu une fois dans sa pauvre vie. Alors je te préviens, tente un seul truc et je te ferais bouffer ton porte feuille.

    A ses mots, Nathan revient au chevet d'Ambre. Ce qui étonna Nicolas c'est qu'il laissa la rose où elle était.

    -Tu ne jettes pas ma fleur, demanda-t-il sur un ton qu'il voulait sec.

    -Non. Ambre m'en voudrait.

    Nicolas haussa les sourcils, et sortit de la pièce tout en espérant que la jeune femme se rétablisse. Ce garçon était vraiment comme elle, il était pareil. C'est pourquoi elle l'aimait.

     

    C'est vraiment jolie la mer, la chaleur y est si agréable. Et la Lune est si belle quand elle se reflète à travers les vagues. Je marche sur le sable, le ciel est sombre, les étoiles brillent, la Lune scintille. Et je me ballade, seule dans une jolie et longue robe bleu. Je me sens bien, je me sens en paix. J'enfonce mes pieds dans le sable chaud et tourbillonne en souriant. L'odeur de la mer, le bruit des vagues, la vue de la Lune sur l'océan, quoi de plus délicieux au monde ? Je mets ma main sur mon cou, il y a un problème. Quelque chose me manque. Mon collier, mon jolie collier où est-il ? Je me retourne, le cherche et le vois, sur un rocher au loin, on dirait qu'il m'appelle. Je m'avance doucement vers lui, mais je m'arrête brusquement. Je sais que si je le récupère, ce magnifique endroit va disparaître. Et je devrais retourner auprès de mes parents, ce que je ne voulais pas. Et si je restais là ? La Lune s'efface doucement, signalant qu'elle n'est pas d'accord avec moi, pourquoi ? Je lui demande tristement :

    -Tu veux que je partes ?

    Elle scintille à nouveau de toute sa puissance.

    -Mais pourquoi ? Je suis bien ici...

    Le croissant de Lune change et grandit jusqu'à former un jolie rond de lumière et un son parvint à mes oreilles. Un voix douce et sincère qui me demande de lui revenir. C'est Nathan. Il veut que je reste avec lui, que je me réveille. Je regarde la Lune en souriant, elle a raison... Je dois partir d'ici. Je ne dois pas le laisser, il me manquerait trop... Et il y a mon frère aussi, il faut encore que je lui apprenne à n'aimer qu'une seule fille !

    Je me dirige alors vers le médaillon, je ferme les yeux, le prend dans mon point. La douleur est énorme, mon ventre me fait à nouveau souffrir, et je sais pourquoi. C'est la balle qui m'avait traversée. Cependant je ne me réveille pas. Non je ne veux pas restée ici ! Le collier s'envole au loin et je le suis en courant. Laissez moi partir d'ici. Mon médaillon se jette dans la mer. Est ce que c'est fini ? Non, je ne veux pas rester. Je plonge dans l'eau glacial, et m'enfonce dans les profondeurs de l'océan, je le vois sur le sable, tout au fond. Mais je manque de souffle, il est trop loin. Mes poumons me font mal, quelques choses se bloquent dans ma gorge, il faut que je remonte. Mais je n'irais pas à la surface, tant que je ne l'aurais pas. Ma main se referme enfin sur le bijoux, mais c'est déjà finit pour moi. Je n'arrive plus à rester consciente et je m'endors doucement à la vue de la Lune dont la lueur traverse les vagues.


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