• The last Revolution Chapitre 2

    Un beau jour ensoleillé, un jeune garçon se baladait avec sa mère dans les ruelles du petit bourg d'Astrelia. Soudain le petit garçon fut attiré par un bien inhabituel évènement.  Il tira sur la manche de sa mère.

    -        Regarde maman ! Regarde ! Il y a un spectacle !

    Le marmot sans demander son reste, se dirigea avec hâte vers cet extraordinaire représentation qui faisait briller les yeux de cet enfant qui devait avoir à peine huit ou sept ans. Pour la mère, ce n'était qu'un spectacle de plus. Sans oublier qu'à ce jour, les manifestations de rue étaient strictement interdites par la loi. Le regard et l'attention de l'enfant fut attiré par une jeune fille qui se fit remarquer par une combinaison magique des plus exceptionnelles et qui fit apparaître des feux d'artifices aux multiples formes et couleurs, tout ça dans un mouvement iréel. On pouvait ainsi assister à la vision d'un lapin rouge mettre une raclée à un renard bleu, ou encore un petit garçon qui réussissait des actes héroïques et dangereux. Le petit garçon stoppa sa contemplation de l'histoire racontée par les images émises de la magie de la jeune femme pour l'observer. Elle était blonde et avait des yeux bruns qui se trouvaient approfondis par la présence d'un grain de beauté sous l’œil droit. Elle portait un ensemble veste blanche fermée, qui possédait un petit capuchon orange, et qui lui arrivait au dessus du nombril et où l'on pouvait voir dépasser ce qui pouvait être le bas d'un débardeur d'une belle couleur orange, ainsi qu'un short blanc pour s'unir avec la veste.

     

    Tout le monde assistait au spectacle avec admiration, quand soudain, passant par là, quelques hommes armés firent irruption durant la prestation. Ils portaient l'uniforme des gardes de Vulpers. La foule s'affola et se dispersa au quatre coin de la ruelle. Le petit garçon s'enfuit avec sa mère qui le tirer  pour qu'il aille plus vite. L'enfant se retourna pour voir si la magicienne avait réussi à s'enfuir. Il croisa le regard de la jeune fille qui lui fit un clin d’œil avant de s'enfuir et se dissimuler dans la foule paniquée. L'adolescente réussit tant bien que mal à se hisser hors de la ruelle, mais malheureusement deux des hommes de Vulpers la poursuivaient. Elle courut dans les ruelles de la ville, tentant de leur échapper. Sans succès. Malgré les subterfuges et les raccourcis, dès qu'elle se retournait, les deux chiens de Vulpers la suivait toujours. La fatigue commençait à se saisir de son corps. Son cœur battait fort. Elle l'entendait percuter dans sa cage thoracique. Même ses veines s'y mettaient, créant des pulsations à la base de son cou. Elle n'avait presque plus de souffle. La peur de ne pas s'en sortir commença à se répandre dans son esprit. Elle fut envahie de désespoir, pendant un bref instant. Mais elle était courageuse, et elle se reprit vite en main. Elle avait confiance en sa chance qui ne la trahissait jamais. Elle tourna à l'angle d'un croisement et comme elle ne regardait pas devant. Elle percuta violemment quelque chose. Ce quelque chose était un jeune homme qui la rattrapa avant qu'elle ne se retrouve par terre. Le garçon, lança un rapide coup d’œil derrière lui, pour voir si ses poursuivants le suivaient toujours, il regarda ensuite dans la ruelle pour constater que celle qu'il venait de percuter était aussi poursuivie. Sans attendre une minute de plus, il attrapa la main de la jeune fille et s'enfuit en courant en tenant fermement la main de la magicienne. Ils sortirent rapidement des petites ruelles et débouchèrent sur une grande place. Le jeune homme s'arrêta et se retourna pour faire face aux poursuivants. La jeune fille se posta quelques mètres plus loin, alors que son sauveur empoignait l'épée qui était accrochée dans son dos. Il fonça vers les hommes de Vulpers, tandis que la jeune fille s'arma de son bâton magique. La magicienne lança un sort de soutien sur l'épée qui s'enflamma. Le garçon frappa le sol avec son épée ce qui eut l'effet de créer une explosion. Profitant de cette diversion, les deux adolescents s'enfuirent.

    Ils se retrouvèrent hors de la ville, après quelques minutes de course. Le jeune homme s'allongea tranquillement dans l'herbe, un peu essoufflé à cause de toute cette action. L'adolescente le regarda, restant debout à coté de lui. Elle lui fit un grand sourire.

    -        Merci de m'avoir aidé ! Je t'en suis reconnaissante.

    -        De rien, expliqua le jeune homme. C'était normal, on était dans la même galère.

    -        Au fait ! Je m'appelle Mia, Mia Shield ! Ravie de te rencontrer !

    Le garçon se redressa, les yeux légèrement écarquillés, puis laissa place à un sourire sur son visage tandis que la jeune Mia le regardait d'un air intrigué.

    -        Tu as bien changé, commença-t-il à dire. Tu ne me reconnais peut-être pas mais c'est moi, Lance Highmore.

     

    Mia le regarda, elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle était paralysée par la nouvelle. Elle avait l'impression que le monde avait cessé de tourner pour elle. Elle était bouche bée, elle ne pouvait pas détacher son regard de Lance. Elle sentit quelque chose rouler sur ses joues. Elle mit un peu de temps avant de comprendre que c'était des larmes. Elle sentit son cœur se réchauffer. Pourtant elle avait cru qu'il s'était arrêté de battre sous la nouvelle. Elle avait tellement souffert depuis ces dernières années où elle l'avait cru mort. Chaque nuit, elle avait pensé à lui. Chaque nuit, elle avait pleuré dans l'espoir de le revoir. Et voilà qu'il était là. Sous ses yeux. Elle n'arrivait pas trop à le croire. Est-ce qu'elle rêvait ? Était-ce vraiment lui ? Son cœur lui disait que oui. Et elle était tellement heureuse en ce moment ! Elle avait envie de le crier sur tous les toits ! Mais dans l'instant elle ne pouvait que pleurer de soulagement de savoir qu'il était en vie. De le savoir respirer. De savoir que son cœur battait encore dans sa poitrine. Lance se leva et s'approcha de Mia. Il caressa tendrement sa joue et essuya les larmes qu'elle versait encore. Lui aussi était heureux de la revoir, mais sur son visage, on ne pouvait y lire aucun signe de joie.


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