• Je tournais la tête dans tous les sens. Il y avait beaucoup de magasins et beaucoup de monde. Effectivement, ça changeait énormément du petit village. Orchidée et Rubis passèrent leur chemin, c'est à peine si je réussissais à les suivre. J'étais vraiment captée par l'environnement présent.

    Nous fûmes arrêtées en face d'une auberge. Une fois à l'intérieur, une ambiance de fête se fit vite ressentir. Sans doute, d'après les rumeurs, l'anniversaire de l'ex reine qui approchait. Elle allait célébrer ses 80 ans. Elle fut adorée de tous, mais pourquoi ? Qu'avait-elle fait ? Je me posais ces questions sans les approfondir.

    Nous rentrions dans notre chambre quand Orchidée débuta la conversation :

     

    Nous profiterons du jour de l'anniversaire de l'ex reine, la garde sera renforcée sur elle et sur l'actuelle reine, sa petite fille de 20 ans. Ainsi nous accéderons mieux au cachot et nous pourrons délivrer Elios. Donc on peut faire ce qu'on veut jusqu'à après demain.

     

    Orchidée termina et sortit de la pièce. Rubis fit de même.

     

    Je me retrouvai sans y attendre dans un quartier plutôt malfamé, des hommes étaient allongés par terre, comme s'ils étaient morts. Je baissai mon regard sur leurs mains et m'aperçus qu'ils avaient des bouteilles à la main. Je poussai alors un petit soupir blasé. Mon regard se dirigea ensuite vers une bande qui s'était approchée de moi. L'un des garçons me prit par le bras, ainsi m'invitant à aller faire une « petite promenade » avec eux. Il avait vraiment un visage horrible en commençant par ses dents jaunâtres, c'était à peine si j'osais poser mes yeux dessus. Mais si ce n'était que ça, il avait une halène vraiment désagréable causée par l'alcool, cela me dégouttait plus que tout. Je le fis immédiatement lâcher mon bras, mais il recommença avec insistance. J'avais fermé les yeux espérant que tout s'arrange. Mon vœux, étant exaucé, une personne lui sauta dessus. Au moment où elle lui agrippa le visage de ses mains, je tournai la tête pour apercevoir celui qui m'avait sortis de ce mauvais pas. J'écarquillais les yeux, complètement surprise de le retrouver ici. Quand j'avais vu son visage, j'ai eu l'impression que le temps s'était comme arrêté. Cependant le temps repris son chemin, me laissant tomber dans la rivière qui était au bord de la rue, le faux mouvement de mon agresseur m'avait fait traverser la barrière de protection qui n'était pas bien haute. Je tendis mon bras vers ce sauveur tellement familié, Alan, qui mit son pied sur la barrière avant de me rejoindre. Je venais de comprendre, je ne savais pas nager. Je coulais au fond de la rivière, mes poumons se remplissant d'eau. Mes yeux s'apprêtèrent à se fermer quand j'ai cru voir un ange venir me chercher. Je délirais sûrement, tellement je m'évanouissais dans l'eau.

     

     

    Un serveur s'approcha de nous et nous donna nos boissons respectives. J'étais agréablement surprise de trouver Alan ici. Il s'empressa de mettre la paille dans sa bouche et d'aspirer lentement son jus de fruits. Quant à moi, je tournais la mienne dans ma boisson gazeuse. J'étais pensive, je ne fis même pas attention que les bulles de la boisson disparaissaient. Alan me le fit remarquer en riant. Je le regardais rire. Je sentis subitement un battement de cœur déchirant, il me fit tellement mal. Qu'était-ce cette douleur dans ma poitrine ? Je me mis à fixer son visage. Sans faire vraiment attention à moi, il vit passer une jeune femme, assez belle. Alan la fixait, cette blonde aux yeux bleus. Je ressentis un sentiment assez étrange émanent de mon cœur. Je finis mon verre et le posai violemment sur la table. Surpris, Alan détourna les yeux vers moi. Enfin il me regardait, je ne savais pas trop pourquoi mais j'étais heureuse.

     

    - A-Alan, commençais-je, je te remercie pour les nombreuses fois où tu m'a sauvée.

    - Je ne t'es sauvé seulement deux fois mais c'est vrai que la deuxième fois, à la rivière tout à l'heure..., me répondit-il avec un air songeur.

     

    Je l'observais, à quoi pouvait-il bien penser ? Il avait le même regard que lorsque cette jeune femme était passé devant nous. Je pensais avoir une idée, dans ma tête se dessinait ce schéma « Moi + noyée = inconsciente + eau dans les paumons = bouche à bouche ». Je secouais la tête de droite à gauche pour me persuader qu'il n'avait pas pu faire ce genre de chose, cependant comme il était un coureur de jupons, j’eus quelques doutes. J'allais exploser, ma tête toute entière travaillait trop. Alan avait beau se mettre juste devant moi avec sa main me passant devant les yeux, cela ne me fit pas revenir à la réalité. Je divaguais de plus en plus jusqu'à ce qu'il finisse par éternuer dans mon verre. Je sursautai, puis aperçus mon verre qui s'était renverser sur mes vêtements. Alan recula de quelques pas. Je levai alors la tête vers lui et vis qu'il était déjà parti en courant. Je criais après lui, le suivant.


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  • Il faisait très sombre. Nous n'avions qu'une seule torche pour nous éclairer. Enfin si on pouvait appeler ça une torche. Il s'agissait en fait du bâton de Rubis, grâce à sa magie, elle pu nous éclairer sans problème. Je marchais pendant des heures dans ce tunnel, semblant être un trou sans fin, sans sortie.

    Orchidée s'arrêta net. Elle prétendait avoir entendu un bruit, que Rubis et moi n’eûmes pas perçu. Elle se tourna de tous les cotés possibles sans voir la moindre trace de présence vivante. Elle nous reposa la question : «  Avez-vous entendu un bruit ? ». Nous lui répondîmes donc par une réponse négative. Elle donnait vraiment l'impression qu'elle se pensait folle. Mais sans plus attendre, la preuve qu'Orchidée n'était pas folle s'est montré. Une larve immense sortit soudainement du sol. Elle avait prévu ce qui allait se passer ; elle nous avait donc pousser juste avant que cette larve surgisse. Je relevai alors la tête pour aperçevoir cette bête énorme qui ressemblait étrangement à une larve fusionnée avec un taureau. Son corps était long en plus de ça, il avait vraiment l'air gluant. Quand je vis sa laideur complète, je loupai de vomir. Il était horrible. On put sentir son haleine toute aussi fraîche qu'un chacal. Quelle puanteur...

    Le monstre plongea dans ma direction, c'est à peine si à ce moment j'avais réagit assez vite pour l'esquiver. Je sortis mes dagues pour me charger de la défense de Rubis. Elle ne pouvait pas se battre, si elle utilisait un sort alors la lumière que produisait son bâton disparaîtra. Cependant, Je ne pus m'empêcher d'aller aider Orchidée en attaquant la bestiole. Rubis malgré tout, agita son bâton, et ainsi mes dagues se retrouvèrent enflammées. Elle m'avait transmis la lumière qu'elle fabriquait. Je retombai sur la larve après avoir sauté et lui planta violemment mes dagues. Mes pieds, étant collés au monstre, en effet la couche qui le recouvrait n'était pas gluant mais plutôt gluant, je ne pus me libérer à temps et me pris donc ma propre attaque de plein fouet.

    La fumée qui était apparue par mon assaut disparut enfin. La bestiole avait été détruite, quant à moi j'avais la tête par terre, légèrement secouée. Je me relevai en poussant un rire nerveux. Rubis ralluma son bâton pour que nous y voyions mieux.

    La terre se mit alors à trembler, d'une telle force que nous fûmes obligées de trouver la sortie rapidement. Nous avions déjà commencé à courir lorsque que le plafond commença à s'écrouler. Je pensais vraiment que ce fut la première fois que je courrais aussi vite. J’eus vraiment l'impression que mon corps était léger. J'aperçus enfin une lumière au bout. Nous atteignîmes le bout de ce tunnel, les yeux se fermant légèrement, éblouis par cette lumière intense. Derrière nous, le trou se reboucha. On s'en était sortie vivantes. Enfin, j'avais lâché un soupir de soulagement.

     

    - On s'en est sortie grâce à mon sort, j'ai allégé nos corps, entamait Rubis

    - Ah ? Vraiment tu peux faire ça ?! C'est pour ça que je courrais si vite alors, répondis-je assez déçue.

     

    Rubis se mit à rire. Orchidée et moi ne l'avions pas compris à ce moment. Mais ce qui comptait c'était maintenant de traverser cette forêt se présentant à nous.

     

     

     

        Les pensées d'Elios

     

     

    J'étais dans une cellule. Des marres de sang traînaient par-ci et par-là. Ce fut les cadavres d'anciens prisonniers. La puanteur envahissait tout le cachot. J'étais appuyé désespérément contre un mur fait de pierres. Je levais la tête et suivit les traits du mur jusqu'au plafond. Il était humidifié, de plus, des gouttes d'eau tombèrent. J'avais beau vouloir placer mon regard quelque part, je vis tout le temps une horreur. Les murs étaient couverts de sang. On m'avait lié les pieds et les mains au mur. Les barreaux me paraissaient si loin, si inaccessibles. C'est ainsi que je restai ici pendant un temps indéterminé. Je ne savais pas combien de temps j'étais resté ici, 2 jours ? 4 jours ? 1 semaine ? J'avais perdu la notion du temps. C'est alors que je fermai les yeux ensuite une personne au loin s'approcha. Elle ouvrit la grille :

     

    - Elios, sa Majesté la Reine vous demande, me dit-il sans expression sur le visage.

     

    Il me libéra et me passa les menottes directement aux mains sans que je ne puisse faire un seul mouvement. Il me fit sortir du couloir interminable du cachot. Quand il ouvrit la porte en bois, cachant la lumière venant du monde extérieur, mes yeux se plièrent. J'étais éblouis par cette lumière chaleureuse, celle du monde.

    Devant sa Majesté la Reine, je m’agenouillai légèrement. Je ne lui en voulais pas plus que ça de m'avoir enfermé. J'étais le petit-fils d'un chercheur hérétique, que tout le monde connaissait, il était donc normal pour moi d'être emprisonné. Mais tout de même, je me demandais : «  Pourquoi suis-je né ? ».

     

     

        Les pensées d'Elie

     

     

    Nous arrivâmes enfin à la destination attendue, Phallys, la capitale de Hithéria. Orchidée s'arrêta devant l'entrée de la cité. Elle eut un regard assez sombre et portant. A quoi pouvait-elle bien penser ? Je me mis mal à l'aise quand je vis son regard. J'eus ressentis des frissons dans le dos. Cette sensation fut vraiment horrible. Je réussis enfin à poser mon regard sur cette immense ville avec un air de détermination.


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  • - Alaaaan !, Criais-je étant essouffler, Désolé mais je ne pouvais pas te laisser seul après que tu m'ai aidé plusieurs fois. 

    - Eh ben, Serais-tu amoureuse de moi ? , demanda Alan en riant. 

    Pas du tout, lui répondis-je sèchement.

     

    Je lui envoyai un caillou sur la tête. Alan l'esquiva puis il m'ignora pour rester concentrer sur l'énorme bête, le dragon. Son compagnon s'approcha de moi : «  Moi c'est Snow », me disait-il d'un ton dragueur. Ce n'était pas le moment de faire connaissance. Effectivement, le dragon se figea d'un seul coup. Nous le regardâmes avec un air étonné avant de nous rendre compte qu'il préparait une nouvelle attaque. Le ciel se remplissait de nuages noirs, le sol commença à trembler, les débris de roche commencèrent à s’élever dans les airs et le dragon fut entourée d'une sorte d'âme noir. Alan courut vers moi, les deux garçon m'attrapèrent et me serrèrent dans leur bras comme pour me protéger. Le dragon hurla sur nous, quelques arbres furent déracinées et s'envolèrent, la roche formèrent un cratère là où sont souffle allait et nous nous envolâmes aussi. Je sentis néanmoins les bras des deux jeunes garçons se serrer.

     

     

    Je me réveilla en sursaut, « Qu'est que... » murmurais-je. Je regardai autour moi. J'étais dans la maison de Orchidée. Alors, tout ceci n'était qu'un rêve ? Je regardai mes mains, elle étaient bandées, mes jambes aussi, elles me faisaient tellement mal que je n'arrivais presque pas à les bouger. Si j'étais autant blessée je pouvais en conclure que ce ne fut pas un rêve, mais bien la réalité.

     

    - Ah ! Alan, Snow, criais-je. 

    - Ils sont vivants ne t'en fais pas, répondis Orchidée, qui était caché dans son coin. 

    - Ah, soupirais-je, Dieu merci.

     

    J'essayai de me lever, j'avais les jambes engourdies mais après avoir quelques pas je me réhabituait vite. Orchidée m'aida à sortir de la maison pour me faire prendre l'air frais.

     

    - Dis moi, Orchidée. Comment est-ce qu'on est sortis vivant de cette attaque ? 

    - Rubis et moi, on a remarqué que tu n'étais pas là, donc on est parti à ta recherche. Nous savions que tu étais retourné là-bas, c'est pourquoi on est aussi aller dans les ruines. Le dragon n'était plus ici. Rubis vous a trouvé et vous a ramené dans le village en ma compagnie. Les jeunes garçons étaient assez endommagés comparé à toi. En plus... Vous étiez mignons..., disait-elle en détournant le regard.

     

    J'avais rougi sur le moment, mais je perdis vite ma couleur quand Rubis arriva en courant dans notre direction. Elle tendis alors une lettre à Orchidée. Elle la prit, l'ouvris pour lire ce qu'il y avait d'écrit. Elle soupira avec un semblant désespoir.

     

    - Alors ? Qui a-t-il dans cette lettre, demanda Rubis. 

    - C'est Elios, il a encore des problèmes. Je ne sais pas ce qu'il a fait cependant il a envoyé cette lettre en douce... depuis le cachot. C'est un vraiment un idiot. Il est à la capital. Je crois qu'on à pas le choix on va devoir y aller.

     

    Orchidée alla préparer ses affaires. On passait dans un magasin d'armes et elle s'acheta une nouvelle faux. Elle me demanda aussi de choisir un armes pour me défendre. Je lui montra alors une paire de dague. Elle me les pris et dépensa tout les sous gagner lors de la mission à la chasse du loup. Je ne savais pas m'en servir mais j'allais bien apprendre au fil du temps.

    On quitta le village en direction des montagnes. Il y avait un tunnel permettant de sortir de la vallée. Ainsi, nous prenions la direction du nord. J'étais toute excitée mais j'avais à la fois très peur de découvrir le monde. De plus je n'avais pas eu le temps de remercier Alan et Snow de m'avoir sauvé la vie. Ils avaient quitté le village tellement vite.

    Nous arrivâmes très vite devant le tunnel. Je m'approchai devant un panneau planté à coté de l'entrée et le lit à voix haute : « Attention monstre ». Je pris alors une tête légèrement blasé. Rubis me prit par le bras et m'emmena à l'intérieur. A ce moment là, je ne voulais vraiment plus découvrir le monde.


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  • J'avais fermé les yeux dans le but de ne pas voir ce massacre. En effet, je ne voulais pas le voir se faire brûler par ses flammes rougeoyantes. Je finis tout de même par ouvrir les yeux. Il se trouvait toujours là , debout en face moi. Comment avait-il fait ? Il regardait le dragon d'un air sérieux ; Je baissai mon regard vers ses mains endommagées qui tenaient le bâton.

    Le monstre passa directement à l'action en essayant de nous écraser avec l'une de ses pattes avant. Alan me poussa violemment pour ne pas que je cède à son emprise. Alan fut écrasé par le dragon en lâchant son bâton. Ainsi, il ne pouvait plus l'atteindre. Il tendit sa main pour essayer de le rattraper mais ce fut en vain. Mes jambes tremblaient énormément. Je devais faire quelque chose, mais je ne su quoi faire à part aller chercher son arme. Pourtant mes pieds et mon corps tout entier refusaient de bouger.

    Le dragon approcha rapidement sa gueule vers le sol pour m'engloutir. Enfin mes jambes m’autorisaient à bouger. Je courus vers son arme tout en esquivant l'énorme bestiole. Il frappa malencontreusement le sol avec sa tête. Des débris, venant du sol, jaillirent. Comme un morceau de roche allait me percuter, je pris le bâton pour le frapper. J'étais légèrement essoufflée mais je ne voulais pas rester là à ne rien faire, je ne voulais pas être un boulet. Je devais le sortir de là, mais comment ? Le dragon revint à la charge en essayant de m'écraser, Je courus alors pour l'esquiver. Je m'approchai d'Alan en frappant la patte du dragon avec son arme, mais ce ne fut pas assez efficace. La grosse bête me bouscula avec sa queue. Avec cette vitesse, je crus m'écraser sur un arbre ou bien une roche, mais ce ne fut pas le cas. Je m'arrêtais dans les airs juste avant de me prendre un rocher. Après m'être arrêtée, je retombai sur mes fesses.
    J'aperçus une fille avec une chevelure blonde et des yeux rougeoyants. Il s'agissait de Rubis ! Elle avait aussi un bâton, cependant, celui-là servait à utiliser la magie. Elle était accompagnée d'Orchidée, qui sauta directement sur la tête du dragon, elle lui planta sa faux dans la cuirasse du dragon. Étant dure, elle ne réussit pas à la retirer. Le dragon se mit sur ces pattes arrière ainsi Alan se retrouva libéré . Je me hâtai jusqu'à lui en m'inquiétant de son état. Il avait l'air d'aller assez bien malgré quelques blessures. Il reprit son bâton afin qu'il puisse le lancer comme un boomerang en visant ses yeux. Le Dragon souffla avec ses narines en nous le renvoyant. Alan sauta et récupéra son bâton. Il ne savait pas quoi faire pour faire sortir Orchidée de son pétrin. Elle resta accrochée à sa faux qui ne pouvait plus sortir de la cuirasse. Alan se propulsa vers la bête à toute vitesse. Rubis agita son bâton et Alan fut entouré de flammes. Cela était une excellente combinaison de leur pouvoir. Alan frappa de plein fouet le dragon au niveau du cou. Malheureusement, celui-ci n'avait qu'à peine une égratignure. Alan retomba sur ses jambes avec un air agacé. Il était essoufflé. Il avait l'air au bout de ses limites. J'ordonnai à Orchidée de sauter en abandonnant sa faux. Elle s'exécuta, ainsi, Rubis la rattrapa grâce à sa magie et la fit atterrir à coté de nous . Le dragon prépara encore ses flammes en vue de nous attaquer. Pour contrer, Alan fit tourner le bâton dans sa main pour provoquer un rafale de vent. Rubis lança des flammes avec son bâton. Une fois l'incantation de Rubis finie, Orchidée se mit également à l'action, elle lança une serpe de foudre, lancée par son pied lors d'une cascade gymnastique. Certes leurs attaques étaient puissantes mais pas assez pour tenir contre celle du monstre.Nous réussîmes chacun à ressortir indemne de cette attaque puisque nous nous étions écartés.

    - Vous tous ! Partez ! Je m'occupe de cette bestiole ! Hurla Alan
    - Non mais tu rigoles ?! Tu vas te faire écrabouiller idiot !, s'écria Rubis.
    - Allez-y je vous dis ! Rétorqua Alan.

    Alan sauta sur le dragon. Je le regardai une dernière fois jusqu'à ce qu'Orchidée me prenne par le bras et me tire pour partir d'ici. Rubis nous suivit. Je vis plusieurs explosions successives. Un autre garçon, certainement plus âgé, me percuta dans sa course. Il m'aida à me relever puis il me fit un sourire. Il lança : « Ah ! Tu es la fille avec qui j'ai dansé ! ». Après lui avoir indiqué l'endroit où se trouvait Alan, il repartit immédiatement. Lorsqu'on était à la sortie de la forêt, j'arrêtai de marcher. Il m'avait sauvé la vie plusieurs fois alors qu'on ne se connaissait à peine. Je l'avais laissé comme ça, ce qui me donna un pincement au cœur. Il fallait que je fasse quelque chose. Sans prévenir Rubis et Orchidée, je les quittai discrètement. Je partis en courant vers les ruines.


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  • Le soleil se leva. A travers la fenêtre, ses rayons venaient caresser mon visage et ils envahissaient mes cheveux en bataille. J’ouvris doucement les yeux. Je ne vis Orchidée nulle part dans la maison. Où était-elle ? Je me levai du lit, je changeai de tenue - le bout de tissu qui me servait de pyjama ne ressemblait à rien. Pour me sentir mieux, j'enfilai un short et un débardeur muni d'une petite veste. Je me dépêchai de mettre mes bottes pour observer une fois de plus le bonheur de ce village. La fille aux cheveux noirs rentra, alors que j'étais derrière la porte, prête à l'ouvrir. Je me la pris alors en pleine tête. Heureusement, je ne saignais pas, je n'étais même pas blessée. Mon ventre se mit à gargouiller. Orchidée me regarda et me prit le bras en me tirant vers l'auberge. Le servant, si gentil, nous apporta notre commande du petit déjeuner avec le sourire. Orchidée me ramena une affiche qui représentait la bête étrange qui m'avait attaqué dans les montagnes. J'allai regarder le tableau, curieuse de savoir plusieurs sortes de monstres dans la région. Comme un garçon qui courait me bouscula, je tombai, mais il réussit à me rattraper en s'excusant. Il fut d'abord surpris de me voir et sourit. Il me reconnu toute suite, j'étais la fille qui dansait avec son compagnon qu'il avait arrêté. En s'excusant encore, il me remit sur les deux jambes. Il nous fit un petit signe avant de sortir de l'auberge en courant. Il était temps pour nous de partir aussi. Nous nous dirigeâmes vers les montagnes.
    J'étais assez nerveuse, je venais de réaliser que je ne savais pas me battre. Je pensais ne pas lui être utile et que j'allais être un poids pour elle. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, pas un mot sorti d'une de nos bouches. Orchidée n'était pas très bavarde. J'ouvris enfin la bouche pour lui parler, quand le loup attendu se présenta devant nous. Orchidée, qui était sur ses gardes, sortit sa faux. N'utilisant ni la magie, ni les armes, je ne sus quoi faire. Je reculais de quelques pas, la peur m'envahissait. Le loup sauta sur Orchidée. Elle l'esquiva sans aucun problème puis lança une serpe amplifiée par le pouvoir de la foudre. Ce fut une attaque puissante et surtout efficace face à cet ennemi. Mais quand la serpe passa en face de moi, un grand vent se déclencha et je fus écartée du champs de bataille en tombant dans un ravin. Orchidée vint alors en haut, en me tendant sa main pendant que je tombais. Mais elle ne put me rattraper.

    J'ouvris les yeux puis bougeai d'un coup en sentant une douleur venant d'une blessure au genou. Je me levai doucement à l'aide d'un arbre pour ensuite commencer à marcher vers une quelconque destination pour rejoindre Orchidée. Alors que j'avais finis par me perdre, j'entendis un bruit venant au loin, se rapprochant de plus en plus. Une personne sauta d'arbre en arbre grâce à leurs branches. Quand elle passa au dessus de moi, elle me regardait fixement, étant déconcentrée, elle tomba à terre. Je fus époustoufler par ses aptitudes quand je reconnus le châtain de l'auberge. Il releva la tête et me fit un sourire. Une énorme bête, ou plutôt volatile se dirigeait vers nous tandis que j'avais le regard dans le vide, regardant le jeune homme. Je secouais la tête et aperçus cet oiseau. Je fis une drôle de tête. J'allais crier mais c'est à ce moment qu'il m'empêcha de hurler en mettant sa main sur ma bouche. De plus, il me jeta avec lui dans un buisson afin qu'on ne se fasse pas repérer. Je ne pus m'empêcher de rougir à l'idée qu'on était dans une drôle de position. Son visage étant juste au dessus du mien, ses yeux tout ronds de couleur noisette me fixait. J'étais particulièrement embarrassée, en revanche lui, il avait l'air normal. Comment pouvait-il rester calme ? Je sentais même son souffle sur mon visage. Je voulais qu'il se pousse j'étouffais sérieusement en dessous de lui. Il descendit son regard sur sa main droite posée sur ma hanche. Je fermai les yeux et lui donnai une giffle intense. C'était de trop ! Il se releva et sortit du buisson instantanément. Je fis alors de même. Il se tourna vers moi, «  Je m'appelle Alan et... », dit-il en souriant avec la joue gonflée. Il ne pu finir sa phrase que l'oiseau revint à la charge après nous avoir vu. Il fonça sur nous alors le jeune garçon se poussa et se jeta sur moi pour me faire esquiver l'attaque avec lui. Il se releva immédiatement et sortit son bâton. Ce n'était pas un bâton comme celui de Rubis. Il avait plus l'air d'un bâton de combat. Il sauta dans les airs et prit l'oiseau dans son jeu de vitesse. Il était incroyable, il alla de branches en branches sans aucun soucis et avec une telle rapidité qu'il réussit même à frapper l'oiseau sur la tête en créant une explosion. Le volatile géant tomba à terre après s'être pris cette attaque. Je m'approchai doucement de façon à ce que je puisse mieux l'observer. Il avait l'air salement touché au niveau de la tête. Le monstre ouvrit soudainement les yeux et s'envola en me prenant dans ses griffes. J'étais dans les airs, je criais. Non seulement j'avais peur du vide mais en plus, l'oiseau me faisait mal au genou blessé. Alan nous suivit en continuant de se déplacer en s'accrochant aux arbres. Il s'appuya sur l'une des branches les plus épaisses d'un arbre et se propulsa vers nous. Il divisa son bâton en deux parties dont une qu'il lança sur l'oiseau. Il l'avait envoyé avec une telle force que cela lui avait transpercé l'aile, perturbant son vol. Le volatile me lâcha et me laissa tomber. Alan se propulsa une dernière fois pour pouvoir me rattraper. Il tomba alors avec moi. Ensuite, il arrêta notre chute en amortissant le choc avec un rafale de vent. Après toutes ses actions, je pouvais en déduire qu'il utilisait l'élément vent à sa guise. Quand nous étions revenus sur terre, nous nous trouvions dans les ruines situées au milieu de la forêt. Alan alla près du monstre qu'il avait abattu et ramassa une griffe. Les ruines étaient immense mais elle donnait un air lugubre à la forêt. J'avançai de quelques pas et je remarquai une sorte de gouffre. Le garçon s'approcha et me fait un signe pour partir, il faisait attention à ne pas faire de bruit. Mais pourquoi ? De quoi avait-il peur ? Un cri, non pas strident mais plutôt grave, venant sûrement d'une énorme bête sortit du gouffre. Un autre monstre sortit alors du trou avec une si grande puissance que j'ai cru que mes cheveux allaient réellement s'envoler. Quand je levai la tête, je vis un dragon faisant au moins 10 fois la taille de ce pauvre oiseau.

    - Hé ! La fille ! On s'en va vite si tu ne veux pas mourir ! Me cria-t-il.
    - La fille a un prénom ! C'est Elie ! M'écriais-je.

    Alan me prit par le bras pour s'enfuir. Je tournai la tête vers le dragon tout en courant. Des gigantesques flammes sortirent de sa gueule, nous visant. Alan fit un demi-tour tout en se mettant entre les flammes et moi.

    - Alaaaaaaaaaaaaan ! Criais-je.


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