• Vas-t'en, je ne te mérite pas.

    Je n'suis pas digne de toi,
    S'il te plait,
    Ne me protège pas,
    Arrête de rêver,
    Je n'suis pas celle que tu crois.
    Et surtout excuse-moi,
    Mais surtout, ne te retourne pas,
    Je dois partir,
    Je m'en vais,
    Courir,
    Vers l'éternité.

                                              < Elaina >

     

     # Comme toute création, ces écrits ont demandé un travail personnel et du temps, le plagiat est donc interdit. #


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  • La douleur

    La douleur,
    Qu'elle soit physique ou vienne de l'intérieur,
    Elle nous blesse,
    Et cela sans cesse,
    La douleur,
    Celle qui est physique nous permet d'oublier,
    D'oublier celle qui est mentale,
    C'est elle qui nous dit que tout va mal,
    Les deux nous serrent le coeur,
    Elles nous font peur.
    Pourtant sans elles nous ne serions que des pantins,
    Et ne pourrions dire ce qui est bien.
    Elle est une force motrice,
    Des fois on l'utilise telle une actrice.
    Pour que le monde nous regarde,
    Et qu'ils baissent leurs gardes.
    Nous ne sommes pas différents.

    < Tomosoka >

     

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  • Angel Soul Twins

    Un être solitaire,
    Errant dans cet enfer,
    D'une beauté éternelle,
    Pour un monde éphémère,
    Mais tellement cruel.

    Un être au coeur de glace,
    Plongé dans les ténèbres,
    Sans espoir de solution,
    Perdu dans le désespoir,
    D'une vie misérable.

    Un être rêveur,
    Espérant une vie meilleure,
    Un peu de bonheur,
    Pour réchauffer son âme,
    Et faire fuir la pluie de son coeur.

    C'est l'étrange refrain,
    Des trois anges à la recherche de leurs ailes.

    < DarknessAngel >

     

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  • C'est vrai maintenant que j'y pense, j'ai toujours voulu avoir de l'aide sans jamais essayer de m'en sortir moi-même. J'ai toujours voulu que quelqu'un vienne m'aider et me tendre la main. Comme Alan. Car depuis que je me suis réveillée, je ne me suis jamais vraiment débrouillée toute seule. C'était mes « amis » qui s'occupaient de tout à chaque fois. Alan était venu me sauver quand j'étais en danger par pur coïncidence. Maintenant c'est à moi de me sortir seule de ce pétrin. C'était ce que j'avais décidé.

     

    Je fermai les yeux au moment où je crus que l'épée du garde allait s'écraser sur ma tête. Ce qui le fit arrêter son mouvement était le bruit d'une explosion. Il était si assourdissant qu'on avait finis par tous se tenir les oreilles de peur qu'elles tombent. Je profitais alors de ce moment pour repousser quelques gardes leur donnant des coups de pieds comme je le pouvais, un dans le tibia, l'autre dans le ventre, allant jusqu'aux entre-jambes pour les plus résistants. Étant toujours assourdie par les explosions qui suivirent encore, j'avais les mains complètement bloquées sur mes oreilles. Je commençai à courir dans une direction qui m'était totalement inconnue. Tout ce que je voulais c'était de me sortir de là, saine et sauve. J'avais le souffle court, mes jambes me faisaient déjà atrocement mal. En effet après les jours de marche que j'avais eu plus tôt avec Orchidée et Rubis, j'eus des courbatures. Et ce n'était vraiment pas le moment. La douleur se propageait dans mes cuisses jusqu'aux mollets. J'avais beau continuer de courir, je devais m'arrêter d'épuisement. Je me penchais quelques secondes pour soutenir mes mains sur mes jambes. Je reprenais peu à peu mon souffle. Dans le couloir, il y avait une fenêtre immense. Je m'y approchais de quelques pas pour pouvoir plaquer mes mains dessus. Ce que je vis en premier fut d'abord les maisons délabrées, brûlées ou celles déjà en cendre. Je ne savais pas ce qui se passait. Mes jambes tremblaient, mes mains avaient lâché mes oreilles. Tout mon corps frissonnait de peur. Mes yeux ne pouvaient pas se décrocher de ce drame immense. Cela m'effrayait au plus haut point. Les corps allongés par terre, le sang qui tâchait le sol, les femmes violées, les enfants pendus ou égorgés me faisaient pâlir. Je déglutis complètement à cette vue. La guerre, c'était donc cela ? Tuer des gens innocents pour assouvir une quête encore dirigée par un égoïste assoiffé de pouvoir ? A cet instant là, j'avais enfin réussi à me ressaisir. Mes membres refusaient quand même de bouger jusqu'à ce que je vis une boule de feu arriver directement vers le château, plus précisement : sur moi. Je sentis une chose s'accrocher à ma main qui me tira violemment. Je poussai un petit cri de surprise quand j'aperçus le blond que je croyais mort. Il m'avait sauvé de justesse, la boule de feu s'écrasa et provoqua une explosion derrière nous. Elle fut si forte que moi-même je m'étais envolée vers l'avant avec le jeune homme avec moi.

     

    Je secouai légèrement la tête pour me relever un peu plus tard, tapotant mes fesses pour enlever la poussière. Avant que je ne réalise, des hommes s'étaient placés autour de nous. Ils braquaient tous leurs armes vers nous. Ma première réaction fut de lever les mains en l'air. Je me mordillai un peu la lèvre, me demandant bien ce que je pouvais faire. Ils n'étaient sans doute pas nos alliés. J'observai plus attentivement leur blason. Il était composé d'un aigle jaune, les ailes grandes ouvertes. Alors c'était réellement Blumoth qui venait d'envahir Hithéria.

    Il avait commencé par assommer mon compagnon avec un coup de massue. Alors qu'un d'entre eux s'approchait de moi, je reculai. Je me cognai sur un autre homme. Cette fois je n'avais sûrement pas d'issue. Mais je ne voulais pas abandonner, donc je sautai un grand coup sur l'ennemi à la massue pour essayer de lui prendre des mains. J'avais réussi à attraper le manche. Les autres n'avaient pas hésité à me tirer dessus avec des boules de feu. Mon corps me brûlait. Une autre douleur me donna mal à la tête, cette fois je tombai raide par terre sans pouvoir tenter quoi que ce soit.

     

    - H-Hein ? … Pourquoi il fait aussi noir ? Dis-je en me réveillant doucement.

    - Parce qu'on est pris en otage princesse, répond une voix.

     

    Une petite flamme s'alluma dans la main du blond. Je fus un peu surpris. J'étais soulagée de n'être pas toute seule.

     

    - Au fait tu ne m'as toujours pas dis ton nom. Moi c'est Élie.

    - Oui moi c'est Elios. Donc laisse moi t'expliquer. On est dans une calèche non luxueuse ornée d'une petite grille sur la porte de derrière. Et on doit sûrement nous emmener dans la capitale de Blumoth pour fêter la destruction de Phallys, tu sais la capitale d'Hithéria, notre royaume. Et pour fêter ça je pense qu'ils ont prévu de nous exécuter, d'après les rumeurs.

    - Mais.. Elios c'était toi qu'Orchidée voulait... Enfin quoi ? Exécuter ?! Répliquais-je d'un coup.

     

    Elios ne parla pas plus. Il me fit juste un petit « chut » pour respecter les autres prisonniers qui étaient avec nous. Je regardai autour de moi. Il y avait une femme et deux enfants. Mon regards s'arrêtaient sur les deux jumelles qui avaient l'air terrorisé. Je tâtai doucement mes hanches mais mes dagues n'étaient plus là. Je baissai la tête en soupirant. Comment allions-nous faire ?


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  • Un beau jour ensoleillé, un jeune garçon se baladait avec sa mère dans les ruelles du petit bourg d'Astrelia. Soudain le petit garçon fut attiré par un bien inhabituel évènement.  Il tira sur la manche de sa mère.

    -        Regarde maman ! Regarde ! Il y a un spectacle !

    Le marmot sans demander son reste, se dirigea avec hâte vers cet extraordinaire représentation qui faisait briller les yeux de cet enfant qui devait avoir à peine huit ou sept ans. Pour la mère, ce n'était qu'un spectacle de plus. Sans oublier qu'à ce jour, les manifestations de rue étaient strictement interdites par la loi. Le regard et l'attention de l'enfant fut attiré par une jeune fille qui se fit remarquer par une combinaison magique des plus exceptionnelles et qui fit apparaître des feux d'artifices aux multiples formes et couleurs, tout ça dans un mouvement iréel. On pouvait ainsi assister à la vision d'un lapin rouge mettre une raclée à un renard bleu, ou encore un petit garçon qui réussissait des actes héroïques et dangereux. Le petit garçon stoppa sa contemplation de l'histoire racontée par les images émises de la magie de la jeune femme pour l'observer. Elle était blonde et avait des yeux bruns qui se trouvaient approfondis par la présence d'un grain de beauté sous l’œil droit. Elle portait un ensemble veste blanche fermée, qui possédait un petit capuchon orange, et qui lui arrivait au dessus du nombril et où l'on pouvait voir dépasser ce qui pouvait être le bas d'un débardeur d'une belle couleur orange, ainsi qu'un short blanc pour s'unir avec la veste.

     

    Tout le monde assistait au spectacle avec admiration, quand soudain, passant par là, quelques hommes armés firent irruption durant la prestation. Ils portaient l'uniforme des gardes de Vulpers. La foule s'affola et se dispersa au quatre coin de la ruelle. Le petit garçon s'enfuit avec sa mère qui le tirer  pour qu'il aille plus vite. L'enfant se retourna pour voir si la magicienne avait réussi à s'enfuir. Il croisa le regard de la jeune fille qui lui fit un clin d’œil avant de s'enfuir et se dissimuler dans la foule paniquée. L'adolescente réussit tant bien que mal à se hisser hors de la ruelle, mais malheureusement deux des hommes de Vulpers la poursuivaient. Elle courut dans les ruelles de la ville, tentant de leur échapper. Sans succès. Malgré les subterfuges et les raccourcis, dès qu'elle se retournait, les deux chiens de Vulpers la suivait toujours. La fatigue commençait à se saisir de son corps. Son cœur battait fort. Elle l'entendait percuter dans sa cage thoracique. Même ses veines s'y mettaient, créant des pulsations à la base de son cou. Elle n'avait presque plus de souffle. La peur de ne pas s'en sortir commença à se répandre dans son esprit. Elle fut envahie de désespoir, pendant un bref instant. Mais elle était courageuse, et elle se reprit vite en main. Elle avait confiance en sa chance qui ne la trahissait jamais. Elle tourna à l'angle d'un croisement et comme elle ne regardait pas devant. Elle percuta violemment quelque chose. Ce quelque chose était un jeune homme qui la rattrapa avant qu'elle ne se retrouve par terre. Le garçon, lança un rapide coup d’œil derrière lui, pour voir si ses poursuivants le suivaient toujours, il regarda ensuite dans la ruelle pour constater que celle qu'il venait de percuter était aussi poursuivie. Sans attendre une minute de plus, il attrapa la main de la jeune fille et s'enfuit en courant en tenant fermement la main de la magicienne. Ils sortirent rapidement des petites ruelles et débouchèrent sur une grande place. Le jeune homme s'arrêta et se retourna pour faire face aux poursuivants. La jeune fille se posta quelques mètres plus loin, alors que son sauveur empoignait l'épée qui était accrochée dans son dos. Il fonça vers les hommes de Vulpers, tandis que la jeune fille s'arma de son bâton magique. La magicienne lança un sort de soutien sur l'épée qui s'enflamma. Le garçon frappa le sol avec son épée ce qui eut l'effet de créer une explosion. Profitant de cette diversion, les deux adolescents s'enfuirent.

    Ils se retrouvèrent hors de la ville, après quelques minutes de course. Le jeune homme s'allongea tranquillement dans l'herbe, un peu essoufflé à cause de toute cette action. L'adolescente le regarda, restant debout à coté de lui. Elle lui fit un grand sourire.

    -        Merci de m'avoir aidé ! Je t'en suis reconnaissante.

    -        De rien, expliqua le jeune homme. C'était normal, on était dans la même galère.

    -        Au fait ! Je m'appelle Mia, Mia Shield ! Ravie de te rencontrer !

    Le garçon se redressa, les yeux légèrement écarquillés, puis laissa place à un sourire sur son visage tandis que la jeune Mia le regardait d'un air intrigué.

    -        Tu as bien changé, commença-t-il à dire. Tu ne me reconnais peut-être pas mais c'est moi, Lance Highmore.

     

    Mia le regarda, elle n'en croyait pas ses oreilles. Elle était paralysée par la nouvelle. Elle avait l'impression que le monde avait cessé de tourner pour elle. Elle était bouche bée, elle ne pouvait pas détacher son regard de Lance. Elle sentit quelque chose rouler sur ses joues. Elle mit un peu de temps avant de comprendre que c'était des larmes. Elle sentit son cœur se réchauffer. Pourtant elle avait cru qu'il s'était arrêté de battre sous la nouvelle. Elle avait tellement souffert depuis ces dernières années où elle l'avait cru mort. Chaque nuit, elle avait pensé à lui. Chaque nuit, elle avait pleuré dans l'espoir de le revoir. Et voilà qu'il était là. Sous ses yeux. Elle n'arrivait pas trop à le croire. Est-ce qu'elle rêvait ? Était-ce vraiment lui ? Son cœur lui disait que oui. Et elle était tellement heureuse en ce moment ! Elle avait envie de le crier sur tous les toits ! Mais dans l'instant elle ne pouvait que pleurer de soulagement de savoir qu'il était en vie. De le savoir respirer. De savoir que son cœur battait encore dans sa poitrine. Lance se leva et s'approcha de Mia. Il caressa tendrement sa joue et essuya les larmes qu'elle versait encore. Lui aussi était heureux de la revoir, mais sur son visage, on ne pouvait y lire aucun signe de joie.


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