• Thriller's Kingdoms

    La journée tant attendue arriva, les nuages dégagés, le soleil pouvait rayonner pour l'anniversaire de l'ex-Reine, se nommant Elizabeth. La ville se préparait, elle était ornée de décorations. Il y en avait partout, dans toutes les rues. L'odeur était sensationnelle. C'était l'odeur de la nourriture !

     

    Enfin passons, j'étais accompagnée de Orchidée et de Rubis. Notre plan pour délivrer ce prénommé Elios était maintenant en route. Apparemment il s'agissait d'un boulet. Du moins c'était ce que répétaient sans cesse Orchidée et Rubis. J'avais un peu peur, mon cœur battait rapidement. Évidemment nous allions nous infiltrer dans le cachot de la ville royal ! Parfois, je me demandais vraiment comment en étais-je arrivée là. Je voulais vraiment savoir ce que je venais faire dans cette forêt, un peu avant qu'Orchidée m'ait trouvé.

    Je sortis rapidement de mes pensées, la petite blonde m'avait pris par le bras et me tirait en courant. Nous nous arrêtâmes devant un immense mur avec une petite fenêtre vraiment haute. Elles avaient l'intention de rentrer par là. Mais, comment allaient-elles faire ? Moi je m'en sentais vraiment pas capable de grimper.

     

    Je soupirai longuement une fois arrivée en haut. Rubis avait juste utilisé sa magie. Je m'étais sentie très bête. J'avais un peu trop réfléchi. J'avais un caractère assez compliqué. C'était ce que je venais de remarquer à ma grande surprise.

    Alors que j'étais encore perdue dans mes pensées, mes amies étaient déjà parties, et moi j'étais derrière comme un petit chiot abandonné. Où étaient-elles passées ? Je tournais la tête dans tous les sens, la panique montait en moi alors que dans ces moments, le mieux était quand même de rester calme. J'inspirai un bon coup, j'attendis quelques minutes. Puis sous la pression j'explosai, je ne pouvais pas rester calme, impossible ! Je pris un chemin au hasard, allant vers la gauche.

    Les couloirs étaient interminables, j'avais beau aller à droite, à gauche, tout droit puis encore à gauche pour aller à droite, j'avais l'impression d'être dans un labyrinthe. Les couloirs étaient assez grands, le sol était en moquette rouge. Il y avait des tableaux accrochés sur les murs, des portraits, sûrement les visages des dernières personnes qui avait régné ici. Les plantes ornaient aussi le passage. Des plantes vertes, parfois rouges ou jaunes. Cela dépendait des endroits. Je pensais justement que j'étais atterri là où il ne fallait pas, puisqu'on était censé délivrer quelqu'un dans les cachots. Je soupirai longuement en baissant la tête. Que devrais-je faire ? Sans que je m'en rende compte, je pensais à Alan. Pourquoi lui ?! C'est vrai qu'à chaque fois que j'étais dans une situation délicate il venait me sauver. Cela devait être une coïncidence. « Ce n'est pas comme s'il allait débarquer pour me tirer de ce mauvais pas, après tout qu'est-ce qu'il ferait dans ce château » pensais-je.

    Et là, ce qui me fit sursauter, c'est un petit bruit. Ce petit bruit qui résonna dans ma tête, comme un boucan strident. Je réussis à voir que ce grincement venait d'au-dessus de moi. Alan ? Non impossible... Une plaque d’aération tomba à terre. Je vis quelqu'un en sortir et s'écraser au sol. Je m'approchais doucement, l'air de dire «  Tu vas bien ? ». Ce garçon n'était effectivement pas Alan, ce n'était pas ce châtain que j'attendais tant. Ce jeune homme était un blond, aux yeux marrons. Il n'était pas si moche... Sa corpulence était plutôt moyenne malgré quelques endroits où il paraissait quand même assez maigre. Mais ces détails n'étaient pas choquants. Il leva la tête vers moi me souriant avec ses dents parfaitement blanches. Sa main douce et chaleureuse se posa sur mon poignet gauche. Je palis légèrement à ce touché si plaisant. Je me secouais un peu la tête pour reprendre mes esprits.

     

    - Bonjour jeune demoiselle, vous n'avez pas l'air d'être une habitante de ce château je me trompe ?, m'adressa t-il. 

    - Non, et ce n'est pas la peine de me vouvoyer, lui répondis-je

     

     

    Sans même dire un mot, gardant sa main sur mon poignet, il me tira assez fort. Il commença à courir, me traînant derrière lui. Je ne savais pas du tout où il allait, où il m'emmenait. Mais je le suivais tout simplement. Pourquoi ? Je ne connaissais pas la réponse. Et puis je ne savais même pas son prénom.

     

    Au moment où je faisais le moins attention il s'arrêta brutalement. Moi qui courrais encore derrière lui, je me cognais le nez contre son dos qui était assez large. Je me décalai de quelques pas sur la droite pour voir ce qui l'avait stoppé. En voyant les hommes en armures, je compris tout de suite. Évidemment il y avait toujours des gardes dans des châteaux ! On se retourna alors tous les deux pour faire marche arrière, cependant l'arrière aussi était bloqué. A ce moment je me suis dis, pourquoi l'avoir suivi ? J'essayais de réfléchir mais rien à faire. Je sortis alors mes dagues. Et le blond, quant à lui, il sortit des armes que je n'avais encore jamais vu. C'était des sortes de gants où les phalanges disposaient de pics d'environ 3cm à vue d’œil. Il prit une grenade qu'il avait stocké dans une sacoche et la lança sur les soldats derrière nous. C'était maintenant que je sautai sur un des gardes pour le poignarder, mais ces armures étaient bien trop résistantes. Je réussis à caler ma dague dans le petit espace qu'il y avait entre le bas et le haut de l'armure. Je touchai alors le bas du ventre, au-dessus des parties génitales. Pendant que je me battais avec un soldat, le jeune homme qui m'accompagnait en avait déjà fait une bonne dizaine. Nos ennemis arrivaient par dizaine. J'avais cru ne jamais m'en sortir jusqu'au moment où le blond utilisa une bombe à gaz. Le couloir s'était imbibé de ce gaz blanc. Comme c'était mon occasion je réussis à me faufiler entre les soldats pour passer ma route. Je courrai sans regarder derrière moi jusqu'à heurter quelqu'un. Ce quelqu'un me prit par le col et me souleva. Après tout, les gardes étaient partout. D'autres arrivèrent vers moi, ceux que je venais de quitter à l'instant. Ils avaient aussi attrapé mon compagnon. S'il te plaît Alan... vient !


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