• Un Noël en photo couleur
     
     
    Genre: Amour & Amitié
    Auteur: Darkness Angel
    Statut: Os Terminé
     
     
     
     
    Lou rentra dans sa chambre est soupira. Elle jeta son sac de cours dans un coin de la pièce et claqua la porte au moment où son père lui adressai la parole. Elle n'avait pas envie de lui parler. Elle était triste. Et elle avait de quoi l'être ! Comment avait-il pu lui faire ça ?! Elle venait tout juste d'avouer son amour pour le garçon qu'elle aimait. Et à peine rentrer elle apprenais qu'elle partait le lendemain soir pour l'autre bout de la France. Elle se dit qu'elle était vraiment malchanceuse. Et elle maudissait ses parents de ne pas l'avoir prévenu plus tôt. Maintenant elle n'avait plus qu'a faire ses valises. Enfin c'est ce qu'elle cru jusqu'à ce que sa mère entre dans sa chambre en lui annonçant qu'elle avait déjà préparer ses affaires.
    Furieuse, elle attrapa un cadre photo et l'envoya vers sa mère qui referma la porte avant de se le prendre en pleine figure. Le cadre se fracassa contre la porte avant de retomber au sol. Lou alla ramasser les bout de verre qui s'était éparpiller au sol. Elle prit la photo et la regarda longuement. Elle fit un petit sourire en redécouvrant la photo. C'était une photographie prise par le club photo de son lycée. Il y avait tous les membres du club. Il y avait Audrey, la surexcité qui ne pouvait pas s'empêcher de parler ; Justin, le mec qui ne tient pas en place. En faite lui et Audrey font bien la paire. Il y avait aussi, Clémence, un membre du club journal. Lou l'aimait beaucoup. Elles étaient dans la même classe et amie depuis le début de l'année. Elle était calme et posée. Pas vraiment comme les membres du club photo. Elle posa ensuite son regard sur elle et Nathan, l'un a coté de l'autre. Son sourire devint un peu triste. Elle alla s'allonger sur son lit, et ferma les yeux en se remémorant le jour où cette photo avait était prise...
     
    ˙·٠••٠ ·˙ Flash Back ˙·٠••٠ ·˙
     
    Ce jour là, Lou avait trouvait une étrange invitation dans son sac de cours. Elle l'avait ouvert et lu. C'était une invitation pour le réveillon de Noël. Il précisait le lieu et la date. En faite, la fête avait lieu le soir même dans les locaux du club photo. Elle soupira en pensant que c'était surement une idée de Audrey. Elle rangea la carte dans son  sac et prépara ses cours pour pouvoir suivre le premier cours de la journée. Les cours passèrent plutôt vite. Et dès la fin des cours elle rangea ses affaires et se dirigea vers la sortie de l'établissement scolaire. Elle espérais vraiment pouvoir échapper à la petite fête organiser par Audrey. Mais c'était sans compter sur cette dernière et Justin qui l'attendait de pieds ferme à la sortie du lycée.
    - Tu pensais pouvoir t'éclipser et ainsi échapper à notre petite fête, s'exclama Audrey. C'est vraiment méchant de ta part !
    - Heureusement que l'on te connait bien, précisa Justin.
    Lou soupira. Elle n'avait pas trop le choix, on dirait. Elle préférais mille fois mourir que de passer la soirée avec ces deux énergumène. Elle les regarda quelques instant les deux personnes en face d'elle qu'elle pouvait qualifier comme étant ses ami(e)s, mais qu'elle aurait préféré ne jamais connaître. Sans plus tarder, elle se mit à courir en direction du lycée, en laissant les deux gêneurs en plan comme deux idiots.
    Après quelques minutes de courses poursuite dans les couloirs de l'établissement, elle réussit enfin à semer ses amis. Elle soupira soulager, et se mit à marcher tranquillement. Elle se demanda pourquoi et comment ils c'étaient de fêter le réveillon de Noël avec elle, surtout un jour a l'avance. Elle regarda l'endroit où elle avait atterrit. A force de marcher, elle était arriver devant la porte du club photo. Elle ouvrit la porte et entra dans les locaux. Ils ne penserait surement pas à la chercher ici.
    A peine entrer elle tomba nez a nez avec Nathan. Ils se regardèrent un moment puis détournèrent chacun le regard. Lou examina la pièce décorée de toute sorte de décoration. Son regard se posa sur le grand sapin, décoré de boule rouge et dorée avec une grande étoile dorée a son sommet. Elle regarda le sapin un peu tristement. Chez elle cela faisait longtemps que c'est parents ne fêtaient plus Noël. Ils n'étaient plus trop heureux en ménage. Nathan la regarda silencieux. Il finit tout de même par rompre le silence.
    - Audrey et Justin ont fait tout ça spécialement pour toi, expliqua-t-il. Ils voulaient te faire plaisir.
    Lou le regarda quelques instants, mais elle ne dit mots. Elle soupira après quelques minutes de silence.
    - c'est gentil de leur part, prononça-t-elle seulement.
    A ce moment même Audrey déboula dans la pièce comme une furie. Elle gesticulait dans tous les sens en disant des choses incompréhensibles, jusqu'à ce qu'elle remarque la présence de Lou.
    - Justin !! Je l'ai trouver ! Hurla-t-elle en regardant Lou avec des yeux de chasseuse. Occupe toi de Nathan je m'occupe de Lou ! Dit-elle a Justin quand il arriva. A l'attaque !
    Audrey se rua sur Lou qui tenta désespérément de s'échapper, tandis que Nathan semblait s'être résigner.
    Quelques minutes plus tard Audrey revient déguiser en une sorte de bonhomme de neige  et tirant Lou déguiser en père Noël au féminin. Les garçon les attendait près du sapin. Justin était déguiser en Rennes et Nathan avait était déguiser en père Noël. Lou trouva la blague de mauvais goût. Audrey poussa Lou sur une chaise.
    - Dites on a le droit d'être ici au moins ? Demanda Lou.
    - Oui ! Oui ! s'exclama Audrey. On a demander au proviseur et il a dit oui !
    Lou ne se sentait pas pour autant rassurer. Elle regarda la table décorée et les couverts installés. Audrey obligea Lou a s'asseoir sur une chaise tandis que Justin poussait Nathan à s'asseoir sur la chaise d'à coter. Justin mis de la musique pour détendre un peu l'atmosphère. Après quelques minutes, Clémence entra dans la pièce.
    - Salut les gens, commença t-elle a dire. Désolé du retard...
    Elle les dévisagea en remarquant leur tenue. Elle leur demanda ce que c'était que ces fringue. Audrey lui répondit que c'était des costumes pour se mettre dans l'ambiance et qu'elle en avait pour elle aussi. Lou eut un peu pitié de Clémence et de ce qu'elle allait endurer. Elle soupira. Elle n'aimait pas vraiment Noël. Alors pourquoi était-elle là ? En même temps, elle n'aimait pas ne pas fêter Noël non plus. Elle regarda Nathan du coin de l'oeil. Il n'avait pas l'air de s'amuser non plus. Il était plonger dans de la paperasse. Lou fit une petite moue désapprobatrice avant de reporter son regard sur Audrey et Clémence qui se trouvait dans un jolie costume de lutin et qui venait de revenir avec sa persécutrice. Clémence alla s'asseoir a coté de Lou et Audrey râla parce qu'elle voulait s'asseoir à cette place.
    La soirée passa avec quelques éclats de rire, beaucoup de discussion. Un petit concours de karaoké. S'en suivit ensuite le repas de Noël. Avec quelques petits délire de la part de Audrey et Justin. Lou se sentait heureuse. Mais elle ne montrait bien sur pas. Nathan lui était toujours plonger dans ses documents. Lou le regarda pour lui faire un petit sourire. Mais il ne la remarqua pas. Elle se sentit un peu seule sur le coup. Clémence essayait de calmer Audrey et Justin qui eux voulait essayer de voir ce que donner un sapin enflammé. Nathan lui lisait des papiers. Et elle, ben elle ne faisait strictement rien. Elle aurait voulut que Nathan fasse un peu plus attention à elle. Rien que pour un soir. N'y tenant plus elle se leva. Il le remarqua et leva les yeux vers elle. 
    - Qu'est ce qu'il y a ? lui demanda-t-il.
    Sans répondre elle lui arracher les feuilles des mains et alla vers la poubelle où elle les jeta sans ménagement avant de jeter la poubelle elle même par la fenêtre. Il se précipita vers la fenêtre, les yeux grand ouvert par la surprise.
    - Nan mais ça va pas ?! cria-t-il.
    - Nan ! hurla-t-elle sur le même ton tandis qu'il la regarder un peu surpris, ne sachant pas trop quoi faire. C'est sensée être une fête pour Noël ! On ne travaille pas à Noël !
    Elle fulminai de rage. Mais son regard et son visage était impassible. Seul sa voix traduisait son énervement. Les autres la regardait tout aussi surpris que Nathan par son emportement. Audrey vint se poster à coter de Lou, les mains sur les hanches lançant un regard méchant à Nathan. 
    - Elle a raison ! s'exclama-t-elle. On est ici pour faire la fête !
    Nathan ne savait plus vraiment quoi dire. Il prononça un faible désolé. Lou se rendit enfin compte de son transport et lui dit que ce n'était pas si grave avec une voix un peu plus posée. Nathan avait l'air confus et il se sentait coupable. Justin pensant que l'atmosphère était glaciale, essaya de détendre un peu ses ami(e)s.
    - Et si on ouvrait les cadeau ? demanda-t-il au petit comité présent.
    - Quel cadeau ? questionna clémence qui n'avait rien amener.
    - Ceux que l'on a acheter pour chacun d'entre vous ! expliqua Audrey avec enthousiasme.
    Audrey et Justin se mirent à distribuer des cadeau. Clémence reçut un dictaphone et un bloc note ainsi qu'un stylo pour écrire d'éventuelle article au brouillons où bien pour enregistrer des interviews. Nathan reçut le "petit guide pour les grands de comment être gentil avec les filles" qui n'avait pas vraiment l'air de lui plaire vu qu'il essayait de le jeter discrètement par la fenêtre, sans grand succès. Et Lou reçut un appareil photo qu'elle semblait apprécier vu qu'elle se mit à photographier tout et n'importe quoi. Après quelques minutes, Justin prit Lou à part dans le couloir. Il lui tendit un petit paquet cadeau.
    - C'est pour toi. Dit-il un peu gêné en regardant ailleurs.
    Lou fut tout d'abord surprise, puis accepta le cadeau qu'il lui offrait. Il lui demanda néanmoins de l'ouvrir le jour de Noël ce qu'elle accepta. Et pour le remercier elle lui fit un baiser sur la joue, avant de retourner dans la salle le laissant sur place. Il revint dans la salle quelques minutes après elle, tandis qu'elle subissait un interrogatoire de la part de Audrey et Justin pour savoir ce qui c'était passer avec Nathan dans le couloir. Clémence, elle, sourit simplement à Nathan quand il rentra dans la salle comme si elle s'avait ce qui c'était passer. Clémence interrompit l'interrogatoire.
    - Et si on faisait une photo souvenir avec le nouvel appareil photo de Lou ? demanda-t-elle avec un sourire aux lèvres.
    Justin et Audrey furent tout de suite emballer par l'idée. Lou installa donc l'appareil sur un pied et enclencha la minuterie tandis que les autres s'installèrent devant le sapin. Lou vint se poster à coter de Nathan et fit un petit sourire heureux.
    Le flash leur éblouit les yeux tandis qu'il posait tous pour la photo.
     
    ˙·٠••٠ ·˙ Fin Flash Back ˙·٠••٠ ·˙
     
    Lou sursauta en entendant sa mère frapper à la porte pour lui annoncer que le repas était prêt. Elle se leva et alla vers son pc encore sur son bureau. Elle posa la photo à coté de celle ci et envoya un e-mail à Clémence, avant de fermer son pc. Elle ouvrit son tiroir et sortit une petite boite qu'elle ouvrit. Elle regarda le petit pendentif en forme d'étoile et de lune. Elle sourit en repensant à Nathan avant de refermer la boite et de la poser a coter de la photo. Elle se dirigea vers la salle à manger, avec quelques regrets.

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  • Un Garçon et une Fille

     

    Genre: Drame, Amour et Amitié

    Auteur: Yuuka

    Statut: OS ( un seul chapitre )

     

     

    Hier, c'était un jour comme les autres... Si j'avais su ce qui allait suivre aujourd’hui, j'en aurai profité. Un accident est arrivé ce matin, un camion l'a percuté et Arthur, celui que j'aime est entre la vie et la mort. A par rester à son chevet je ne fais rien d'autre, sans lui le lycée n'est plus la même chose. Il a toujours été là pour moi, j'aimerai tant faire quelque chose mais, je ne peux que croire en lui, en espérant qu'il s'en sorte. S'il se réveille, j'espère que j'aurai le courage de lui avouer ce que je ressens, mais s'il finissait par mourir.... Je m' en voudrais toujours de ne pas lui avoir dis ce que je pense de lui. Mais même perdre un être cher, c'est douloureux.

    A la fin de la journée, les infirmières s'occupant de lui me disent de rentrer chez moi, il commence à se faire tard maintenant. Quand je rentre, je ne mange pas un bout, je prends ma douche et pars me coucher. Il est maintenant 2h00 et j'ai toujours pas fermé l’œil de la nuit. Je remue dans tous les sens, sans cesse. Je pense énormément à lui. Demain je dois essayer d'aller en cours, après tout, le Bac est pour bientôt, il est dans 3 mois. Je pense surtout à Arthur , est-ce que, lui, il va le passer ? Après tout, il a besoin d'un bon niveau s'il veut être accepté dans l'université de Paris, en tout cas c'est pareil pour moi, pour être styliste j'ai du boulot. Au bout d'un moment, je finis par m'endormir de fatigue, à force de pleurer sans doute.

    Le lendemain matin, je me réveille en sursaut et regarde l'heure : 8h54 ! Je suis en retard. Je me lève rapidement de mon lit et enfile une robe sans oublier de me coiffer avant de partir à vélo en direction du lycée. Je stop net car le surveillant est pointé devant la grille, celui-là a une haine féroce envers moi je n'ai jamais su pourquoi encore. Je prends mon courage à deux mains et passe la grille derrière le dos du surveillant. J'entre en cours de Français à 9h45 en étant essoufflée , à moitié décoiffée, ma veste défaite et en présentant mon billet de retard. Je m'assois à la place de d'habitude et j'observe la chaise vide où se trouvait Arthur. Tout le monde chuchote des choses que j'entends très bien comme « est-ce qu'elle va bien ? », « ça doit être dur pour elle ! », « Elle l'aimait tellement », «  j'aimerai ne pas être à sa place », « C'était bien son seul ami en plus », toutes ces paroles me blesse les une après les autres. Je m'affale sur ma table. Toute la matinée, les professeurs m'ont repris plusieurs fois. Une fois en cours d'Arts plastique. On devait réaliser un des sentiments qu'on avait en ce moment, bizarrement je n'ai pas tout de suite hésité et je me suis lancée dans mon travail pensant fort à Arthur se trouvant dans son lit d'hôpital. Une fille me renverse, « sans faire exprès » me dit-elle, un pot de peinture rouge qui avait taché la robe qu'Arthur avait acheté pour mon anniversaire de l'an dernier. Je vais au toilette pour enlever la tâche quand un gars arrive dans les toilettes des filles pour pouvoir voir une certaine fille qui devait apparemment venir et il me dit franchement « ça ne peut pas être toi, tu es trop moche ». Il continue d'attendre devant la porte. Je finis par sortir et celui-ci me fait un croche-patte avant de repartir en riant. Je me tape violemment le nez contre le mur, du sang coule, maintenant je peux retourner aux toilettes pour me laver la figure.

    A la sortie de cours, je reprends mon vélo et sors du lycée, sauf que devant la grille, alors que j'étais à une assez grande vitesse, je percute violemment quelque chose, vole et atterris par terre en faisant une glissade. Mon collant et ma robe sont trouées et je saigne du genou, d'un bras et au visage. Je regarde autour de moi et aperçois une foule de gens se moquer de moi. A ce moment là, Arthur serait apparu et m'aurait aidé... Je m'écroule vraiment avant de m'évanouir, j'ai perdu trop de sang au niveau de la tête.
    Je me réveille 3 jours plus tard dans le même hôpital qu'Arthur. Une infirmière est à coté de moi, me surveille attentivement. Au moment où elle s'en allait, j'en ai profité pour me glisser dans la chambre d'Arthur, son lit est vide. Je n'y crois pas non.... Je vais demander à l’accueil à propos d'Arthur, ils m'ont répondu qu'ils l'ont évacué hier et que son enterrement est prévu pour la semaine à venir. Je rentre dans ma chambre en pleure... enfin j'avais trouvé quelqu'un qui m'appréciait... quelqu'un qui me comprenait , quelqu'un qui m'aidait et une personne attentionnée. Le désespoir m'envahit. Je venais de perdre la seule personne qui m'appréciait et m'aimait dans ce monde trop cruel. J'avais envie de hurler, de crier toute ma haine et ma tristesse. Ce monde si injuste et barbare venait de m'ôter la seule chose qui comptait à mes yeux, à ma vie.
    Lors de la nuit, je monte sur un rebord du toit de l'hôpital,saute et dis pour dernière parole :

    - Arthur … Je vais pouvoir te rejoindre et quitter ce monde injuste.


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  • Sans un aurevoir

     

    Genre: amour & Amitié

    Auteur: Darkness Angel

    Statut: OS Terminé

     

     

     

    Nathan n'avait pas réussis à dormir la nuit après son rendez-vous avec Lou. Il n'avait pas non plus réussis a penser à autre chose de tout le week-end. Il regarda son réveil. Dans quelques heures il pourrait la revoir. Revoir sa longue chevelure. Ses beaux yeux bleu. Son visage d'ange. Il en était vraiment tomber amoureux. Il regarda à nouveaux l'heure. Seulement deux minutes était passer. Il soupira. Le temps ne passai pas assez vite. Il regarda le plafond. Qu'allait-il lui dire ? Il avait l'impression que tout aller changer entre eux. Mais il ne savait pas si c'était en bien ou en mal. Il ferma les yeux, ce qui lui sembla ne durer que quelques minutes. Quand il les rouvrit la lumière filtrait dans sa chambre. Il se redressa et s'étira avant de regarder l'heure. 8 heures 30. Nathan se leva d'un bond. Il avait trop dormit et était en retard de trente minutes. Il s'habilla rapidement, pris son sac de cours et descendis dans la cuisine prendre quelque chose à manger avant de partir pour le lycée en courant aussi vite qu'il le pouvait.

    Il arriva aux alentours de 8 heures 50. Il alla tout de suite chercher un billet d'absence et monta en cours pour la deuxième heure qui commençait à 8 heure 55. Dans la salle beaucoup de fille parlait de Nathan et de son retard. Il fallait dire qu'il était plutôt populaire avec les filles et qu'il avait déjà dut en éconduire plus d'une. Mais les rumeurs que les filles disaient sur lui ne l'intéressait pas. Et encore moins le cours de son professeur de français. La seule chose à laquelle il pensait était Lou et sa manière si adorable de passer sa main dans ses cheveux. Il essaya néanmoins d'effacer cette image de son esprit. Il n'attendait que la sonnerie pour pouvoir partir d'ici et revoir Lou. Depuis quand en était-il tomber amoureux ? Cela faisait seulement un et deux mois qu'il se connaissait. Ils s'étaient rencontrer le jour où Lou a rejoint le club photographie du lycée. A partir de ce jour, ils ont appris à se connaître. Petit à petit. Ils ont appris à s'apprécier. Et même à s'aimer. Mais Nathan l'aimer depuis la toute première minute. Depuis qu'il avait poser les yeux sur elle. Son visage presque inexpressif et lointain l'avait tout de suite capté. Elle paraissait si mystérieuse et pourtant rien que dans sa voix, on pouvait tout de suite comprendre ce qu'elle ressentais. Ce qu'elle désirait. Comme s'il lisait dans un livre ouvert dont les mots serait incompréhensible. Il avait appris à aimer sa présence près de lui. Il ferma les yeux et repensa à son sourire si rare mais si doux et merveilleux. 
    Il sursauta quand le prof l'interpella. Il n'avait pas entendu la question poser. Heureusement pour lui la sonnerie retentit quelques instants après. Et tout le monde se leva, y compris lui, pour sortir de la salle. Il alla au locaux du club photo où il y trouva Audrey et Justin surement entrain de préparer un autre de leur sale coup. Nathan hésita à les appeler, de peur d'être leur prochaine victime. Mais Justin le remarqua, et donna un coup coude dans les côtes. Audrey le regarda et camoufla une feuille de papier derrière son dos. Il n'avait l'air d'avoir envie que quelqu'un voie ce qu'ils étaient entrain de traficoter. Nathan soupira et leur demanda simplement, s'ils n'avaient pas vu Lou. Audrey lui répondit que nan, mais qu'elle devait surement se trouvait dans un endroit où elle aimait bien être. Nathan les remercia rapidement avant de s'en aller. Il alla voir partout où Lou était d'ordinaire. Il jeta un coup d'oeil au CDI, il alla voir dans la cour du lycée près du grand arbres centenaire. Mais il ne la trouva nul part. Il allait partir voir a la place du centre ville en face du lycée quand la sonnerie de la reprise des cours se fit entendre. Il se résigna à abandonner ses recherche et retourna en cours.
    Les cours passèrent lentement. Il n'en pouvait plus d'attendre. Il se demander si elle essayai de l'éviter à cause de ce qui c'était passer. Il pria très fort pour que ce ne soit pas le cas. Il se dit qu'elle était surement malade pour se rassurer. Il décida d'aller demander à Clémence dès que les cours serait finis.
    A la fin des cours. Il se dirigea vers les locaux du club journal et demanda à un des membres où était Clémence. Celui ci lui répondit qu'elle était aller consulter les archives du lycée au CDI mais qu'elle allait revenir. Nathan décida de l'attendre devant la porte du club.
    Elle arriva quelques instant plus tard. Elle le regarda et le salua. Nathan alla droit au but.
    - Où est Lou ? Lui demanda-t-il.
    Clémence le regarda surprise. Elle resta un moment silencieuse, presque interdite, ne sachant pas quoi répondre.
    - Elle ne t'a rien dit ? lui demanda-t-elle à son tour. Elle ne t'a pas prévenu ?
    - Prévenu de quoi ? 
    Nathan paraissait angoissée. Il avait peur de la réponse que Clémence allait lui donner.
    - Elle a déménagé de l'autre coté de la France, prononça-t-elle assez tristement. Son père a été muté.
    Nathan manqua de tomber par terre. Ces paroles lui avait transpercer le coeur. Il n'arrivai pas à envisager une vie sans elle. Sans sa présence. Son coeur se serra. Et il remercia Clémence avant de retourner chez lui.

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  • Joyeux Noël

     

    Genre: Amour et Amitié, Historique

    Auteur: Yuuka

    Statut: OS Terminé

     

     

     

    C'est enfin Noël, mais pour moi ça ne représente pas grand chose. Mon père est parti à la guerre contre les allemands il y a 2 ans... Dans deux jours, ce sera encore un noël passé sans lui étant seul avec ma belle-mère. Elle ne s'occupe pas très bien de moi, enfin elle ne sait faire que me crier dessus. Je reste collé à la vitre, regardant tous les autres enfants de mon âge jouer dans la neige, ce que je ne pouvais pas faire parce que je pensais vraiment trop à mon père.

     

    - Alexander ! Vas décorer le sapin. Ton cousin va venir pour noël !

    - Oui... j'arrive

     

    Je me décolle de la vitre et descends de mon lit pour me diriger dans le salon, une merveilleuse odeur de nourriture règne dans la pièce - je fais un pas après l'autre vers le sapin le temps d'admirer quelques décorations de noël que notre voisin nous a apporté. Une fois devant l'arbre gigantesque, je prends en main les décorations, des boules avec des cerfs dessinés dessus, des pères noël miniatures et des guirlandes étincelantes. Je place une étoile au sommet et enroule autour du sapin une guirlande qui part de cette étoile. Je remplis l'arbre vert à épines de boules de toutes les couleurs et de quelques père-noël miniatures. Maintenant, il est enfin prêt et j'espère que le père noël me donnera de beaux cadeaux... si seulement il pouvait me ramener mon père..... Je me retourne et voit le facteur qui arrive vers notre maison. J'accoure à la porte et j'aperçois ma belle-mère a genou en pleure. Je m'approche doucement vers elle en lui demandant ce qu'il se passe. Je pense que je n'aurait jamais du venir tout de suite, en voyant ma tutrice suffoquée de tristesse, j'ai compris tout de suite que c'est à propos de papa... il est devenu handicapé ou pire... mort ? Je ne veux pas y croire. Elle se retourne d'un coup vers moi et m'annonce ce que je ne veux pas savoir et ce que je ne veux pas entendre : «  Ton père est mort ». Je suis complètement pétrifié, complètement désespéré. Les larmes veulent couler, j'essaie de me retenir et malheureusement, je finis par craquer ! Une fois de plus cette guerre féroce m'a arraché une personne chère à mes yeux : ma mère y est déjà passé... maintenant mon père -le seul parent qui me restait-. Hurler de tristesse, voilà ce que j'ai envie de faire, hurler de toute ma haine contre ceux qui m'avaient enlevé mes parents. Je veux me venger... cependant je n'en n'ai pas le pouvoir. Si Dieu existe vraiment, qu'il fasse quelque chose.....juste un miracle... Mes larmes coulent sur mon visage, j'éclate en sanglot tombant à genou sur le parquet. Ma belle-mère, pour la première fois , me prend dans ses bras. Enfin un signe d'amour...

     

    Aujourd'hui, c'est la veille de Noël. Je me réveille brusquement à cause d'un bruit strident alors je regarde par la fenêtre et je vois que les gens commençaient à s'affoler. Mais que se passe t-il ? Mon cousin, qui était arrivé hier après avoir retrouvé notre calme..., se réveille aussi en sursaut. J'ouvre la porte et aperçoit des hommes munis d'une arme à feux, je ferme la porte en vitesse :serait-ce les allemands ? J'ouvre la fenêtre et saute du première étage pour atterrir dans un buisson en laissant ma belle-mère seule. Je suis vraiment désolé.... mon cousin, me suivit , avec beaucoup de mal. Je me relève difficilement. Ces fourbes ! Je suis sûr qu'ils ont attendu Noël pour nous attaquer. Le village se trouve près de la frontière, je fais tout mon possible pour garder mon calme, mais au fond de moi,je ne peux pas m'empêcher d’être mort de peur devant cette boucherie en face de moi. Les femmes se font violer et tuer une à une et le peu d'hommes présent, c'est-à-dire, des hommes âgés, des hommes handicapés ou des hommes gravement malades, se font écarteler , pendre ou bien charcuter en petits morceaux. Pendant que je reste cacher dans mon buisson, les hommes de l'armée française arrivent enfin et des chars approchent, allemands et français, ils content vraiment utiliser ce village comme champs de bataille. Je finis par sortir de ma cachette en prenant mon courage à deux mains. Je cours à toute vitesse avec le « membre » de ma famille qui me suit, même si ce n'est pas vraiment mon cousin, il est de la famille de la deuxième femme que mon père a épousé. Les mitraillettes et les bombardements commencent, ma maison vient de recevoir un obus, la maison où j'attendais mon père.... ou j'avais vécu des souvenirs heureux avec mes parents. Pourquoi aiment-ils autant faire souffrir les gens ? Je ne peux pas m'arrêter là, je cours encore, la peur que je ressens est immense. A force de courir sans regarder devant moi je percute un allemands . Je me tiens encore sur mes deux jambes. Il pointe une arme sur moi et juste avant qu'il appuie sur la détente je me bascule sur le coté dans une petite côte jusqu'à rouler dans la rivière. Il y a juste un problème je ne sais pas nager.... Je pars à la dérive très loin, loin du village, je réussi à m'accrocher à un morceau de bois qui flotte à la surface, mais j'entends le bruit d'une cascade, je ferme les yeux. Je vais mourir.... je vais mourir.... je vais rejoindre les étoiles, ma mère, et mon père. Je tombe dans le vide, je fais ma dernière prière avant de mourir, une larme coule, au moins je quitterai ce monde injuste.

     

    J'ouvre une porte et un monstre vert avec des dents pointus et des yeux rouges apparaît devant moi, j'ai beau courir mais je fais du surplace, que se passe t-il ? Est-ce l'enfer ? Le monstre me prend par mon Tee-shirt et me soulève. Je gigote dans tous les sens. Ça y est je suis mort. Même, même.... je n'ai pas envie de souffrir encore plus.... s'il vous plaît. La créature verte ouvre grand la bouche en laissant une odeur désagréable qui m'arrache violemment mon bras gauche avec ses dents, je hurle de souffrance.... mes larmes coulent les unes après les autre. Le sang gicle de cette énorme blessure, le sang coule et coule encore.... J'ai beau crier personne ne viendra me sauver. Pour finir, il m'emporte la tête dans sa bouche et l'éclate en la fermant.

     

    - AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !

     

     

    J'ouvre les yeux dans un lit, en sueur et essoufflé, un cauchemar ? Ah... je vois c'est bien un cauchemar. Après avoir hurlé une vieille personne arrive dans ma chambre. Qui est-elle ? Une femme ?

     

    - Ah tu es réveillé.

    - Oui... mais qui êtes vous ? 

    - Hum... Je t'ai trouvé échoué sur le bord de la rivière alors je t'ai ramené chez moi. 

    - Merci beaucoup Madame !

     

    Elle m'apporte un bon bol de lait et de la nourriture, de la viande, des légumes, et des pommes de terres, je me régale les narines à sentir cette magnifique odeur. Je déguste chacune des bouchées que je prends, c'était si bon… Je pose mon regard sur la vieille dame, elle me paraît si gentille, mais je devrai faire attention : je ne la connais pas.

     

    - Où est-ce qu'on est ici ?

    - Chez moi, mon bonhomme. 

    - Non mais.... dans quelle partie de la région ? 

    - Ici ? Tu es au Bade-Wurtemberg, une région d'Allemagne. 

    - Je suis en Allemagne ?! 

    - Attends, tu n'as rien à craindre ici, c'est une maison très bien cachée comme tu peux le voir je suis aussi française. 

    - Oui mais je ne veux pas rester là plus longtemps. Merci beaucoup de votre hospitalité...

     

     

    Je sors de mon lit, m'incline devant la vieille femme pour m'avoir sauvé la vie et la remercier de son hospitalité. Elle me répond avec un sourire en me disant : « Bon courage ». Je quitte la maison et je me retrouve dans une forêt accompagnée d'une rivière : Celle où je dérivais ? Je regarde autour de moi : Je vois que des arbres à l'horizon. Je me lance dans la forêt sans qu'il n'y ai de chemin.

    Une demi-journée est déjà passée et je n'ai pas trouvé mon chemin. Quand est-ce que je retrouverai mon chemin ? La nuit commence à tomber, mes yeux me piquent, je ne vois plus convenablement. Je me sens si seul, quelqu'un viendra me sauver n'est-ce pas ? En étant trop plongé dans mes pensées, je trébuche à cause d'une racine d'un arbre. Quand je relève la tête, j'aperçois des lumières. Je m'y rends et y trouve un village. Tout à l'air calme. Je regarde par la fenêtre, il y a une famille, un père, une mère et deux enfants. Ils ont l'air heureux. Je les observe danser autour du sapin de noël : ils doivent attendre impatiemment Noël. C'est à ce moment-là que je sens mon cœur se serrer. Pourquoi ? Je crois que je suis mal à l'aise : J'ai mal au cœur rien que de penser que je ne pourrai pas faire Noël en compagnie de ma famille si loin déjà. Je me dirige vers une sorte de grange et m'installe à l'intérieur, au milieu de la paille.

     

    Le lendemain, le jour de Noël, j'ai entendu des paroles alors j'ouvre les yeux et j’entends : « Ein Französisch ! Er ist ein Französisch ». Qu'est-ce que ça voulait dire ? Une femme me pique avec une fourche jusqu'à ce que je sorte de la grange et me chasse de sa ferme. Je marche dans la neige à l'intérieur du village, mais les villageois avait entendu la femme crier :« Ein Französisch ! Er ist ein Französisch ». De ce fait, ils me dévisagent tous sans aucunes exceptions. Ce sentiment de solitude et de rejet est horrible. Qu'ai-je bien pu faire pour mériter tout ce que je subis ? Je quitte donc le village sous leurs regards méprisants.

     

    Je continue de marcher vers une destination qui m'est complètement inconnue. Mes doigts de pieds, mes pieds tout entier sont gelés. Mes petites bottes marrons sont trouées de partout. La semelle se décolle donnant ainsi l'occasion à la neige de rentrer dans mes bottes. Sachant que la neige m'arrive au niveau des mollets. Je suis mort de froid, j'ai seulement un T-shirt et une petite veste en mauvaises états sur moi. J'ai aussi un pantalon qui m'arrive au genou. J'ai gardé les mêmes vêtements que le jour où l'on s'est fait attaquer par les allemands. La neige tombe toujours. J'espère juste que ça ne se terminera pas en tempête. Je suis protégé par les arbres, seulement pour le moment. Je sais que je dois marcher, mais je sais même pas où et ce que je devrais faire ensuite. En voyant mon père et ma mère mort si jeune, je ne peux pas me permettre de mourir. Je me suis décidé. Je vais vivre pleinement ma vie jusqu'au bout. Je vais vivre la vie qu'ils n'ont pas pu avoir. Je marche un peu plus vite, mon esprit plein de détermination. Enfin sorti de la forêt je me retrouve dans un océan de neige. Il y a que du blanc à l'horizon, mais on peut tout de même apercevoir une montagne tout droit. Un chemin est légèrement visible. Je l'empreinte.

     

    Après plusieurs heures de marche, j'entends un bruit de roue. Un chariot approche venant de derrière moi, de la forêt ? Quand il passe à coté de moi, il s'arrête. Un Monsieur qui a l'air riche ouvre la porte et me dis d'approcher en me faisant un signe. Je vais le rejoindre et il me parle. Je n'ai pas compris du tout parce que je ne parle pas allemands. Il prend mon bras et me fait monter de force dans le chariot, qui redémarre aussitôt que je sois monté. Pendant le voyage l'homme me fixe. Je me glisse doucement vers la porte et j'essaie d'ouvrir mais elle est fermée à clé. L'aristocrate me tire jusqu'à lui avec ses sourcils froncés. Il me fait sérieusement peur. Mon ventre gargouille. Je n'ai pas mangé depuis hier. L'homme riche sort un petit pain de sa poche de veste et me le donne. Sans plus attendre je le dévore. J'ai terriblement faim mais ce petit pain m'a fait un peu de bien. Après une heure environ, on arrive dans une grande ville. C'est la première fois pour moi. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de personnes riches mais aussi des gens pauvres. On s'arrête d'un seul coup. Je tombe du siège et atterrit par terre. L'homme du chariot me prend brusquement par le bras et m’emmène dans un bâtiment. Les personnes à l'intérieur sont toutes habillées de la même façon. Pourtant je reconnais facilement leur uniforme. Ils sont là pour m'arrêter, je me disais aussi que si cet homme venait du village de la forêt. Je tente de m'échapper en lui mordant le bras. Je m’enfuis par la porte d'entrée et quatre sont à mes trousses. Un autre se place devant moi croyant pouvoir me barrer la route. Alors qu'il a les jambes assez écartés, je fais une grande glissade sur le sol et passe en dessous de lui. Je me relève pendant que les quatre autres hommes me suivent toujours. Je cours comme je n'avais jamais couru. J'arrive dans la grande rue et j’entreprends de les perdres en passant entre les gens. Trois hommes me suivent toujours. Je tourne dans une petite ruelle et au bout je me retrouve coincé par un grillage. Les trois gendarmes arrivent derrière moi avec leurs rires. Je grimpe sur une caisse à coté et monte sur le grillage. Un des trois me prend par le pied pour me faire redescendre. Je tire un bon coup et finis par passer en laissant ma botte à l'homme. Je continue ma route seul. Je vais de petite ruelle en petite ruelle. Je ne croise que des animaux tel que des chats, des chiens ou des rats. Je tombe enfin sur la grande rue. A peine arrivé que je me fais bousculer dans tous les sens. Le sol est froid. Il faut absoluement que je me trouve quelque chose. Je regarde autour de moi et vois un magasin vendant des chaussures. J'entre à l'intérieur. Je regarde autour de moi et j'approche d'une paire. Le vendeur, sans doute , viens me voir et me parle. Mais je ne comprends pas un mot de ce qu'il dit. Je prends en main la paire de chaussures. Je fais un pas vers l'autre pour rejoindre la sortie. Je me retourne brutalement et recommence à courir pour m'enfuir avec les chaussures. Le vendeur me court après en hurlant. J’accélère le pas pour le semer. Je bouscule quelqu'un et tombe à terre. Le vendeur m'attrape. Il m’accompagne là où l’aristocrate de tout à l'heure m'a emmené. Ils essaient tous de me parler. Ils m'attachent les mains. Je tremble. J'ai encore plus peur qu'avant. Que vont-ils me faire ? Ils me parlent encore. Je finis par leur dire : « Je suis français ». Un seul des hommes a compris ce que j'ai dis. Par déduction, il doit dire que je suis français. Ils me dévisagent. Un homme me prend et me soulève. Il me dépose dans un chariot composé d'une grille à l'arrière. Il m'enferme dedans et il fait démarrer les chevaux. Il me semble que suis finis maintenant. Je me serais pas battu longtemps. Je me mets à pleurer à chaudes larmes. J'espère que je serais vengé, pour ça : les français doivent gagner cette guerre et faire payer les allemands. Je me sens vraiment mal. J'ai du mal à réaliser quand même que ma vie va bientôt s'arrêter.

     

    Ils me font descendre du chariot. Je me trouve devant un grand bâtiment avec des petites fenêtres qui se font rares. Qu'est-ce que c'est ? Il me pousse à l'intérieur. C'est une prison ! Je me débats le plus possible. Ils vont nous exécuter ? Je veux partir. Je continue de pleurer. Je dirais même gindre. Je hurle dans tous les sens. Je ne me contrôle plus. Je fais exploser ma haine et ma tristesse. On m'entend sûrement de loin. Je pense être dans un état pas possible. Je ne veux vraiment pas mourir maintenant !

    Il me balance dans une cellule en s'énervant contre moi. Peut-être a t-il envie que je me taise ? Je tape contre les barreaux. Une fois un peu calmé, je me retourne et découvre que j'ai un compagnon de cellule. Je m'approche doucement. Il me regarde d'un air étonné. Je l'observe longuement. Des larmes de joies apparaissent sur mon visage. Je n'y crois pas, même mes propres yeux n'y croient pas. En fait aujourd'hui, c'est le plus beau des Noëls. Je tente difficilement de contenir ma joie. Mais un beau sourire masque mes larmes de haine que j'avais. Enfin je le retrouve là. Papa n'est pas mort ! Il est en face de moi. Je ne sais même pas comment aborder la conversation. Il me fait un signe en ouvrant grand ses bras. Il a mauvaise mine cependant je ne peux m'empêcher de sauter sur lui. Ses bras se renfermant sur moi, je lui dis en souriant : «  Joyeux Noël... Papa ».

     

     

    //END//


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  • Jour de pluie

     

    Genre: Amour et Amitié
    Auteur: Darkness Angel

    Statut: OS ( un seul Chapitre )

     

     

     

    Elle était assise sous un arbre, bien à l'abri de l'eau qui tombait du ciel. Elle regardait les grosses gouttelettes éclataient sur le sol et se dispersait en plusieurs autres petites gouttes. Elle trouvait ça marrant et devait refréner l'envie de sauter sur ses choses qui tombaient pour essayer de les attraper. Elle avait déjà essayé plutôt. Et tout ce qu'elle avait réussis à faire c'était de se tremper jusqu'aux os. Alors, maintenant elle attendait patiemment, que l'eau finisse de tomber. Alors pour passer le temps elle observait le ciel, et eu l'impression que tout allait lui tomber dessus. Elle détourna bien vite son regard, de peur que ça ne lui arrive vraiment. Elle regarda simplement les gens courir et passer devant elle. Et quand il n'eut plus personne, elle se concentra sur le paysage pluvieux autour d'elle. Elle se demandait vraiment quand cela aller se terminer. Elle aurait pu essayer de rentrer chez elle en courant. Mais elle n'avait absolument pas envie d'être par la suite trempée. Elle préférait l'éviter.
    Quelques heures plus tard, tout s'arrêta. Elle ne tarda pas à se relever et détala comme un lapin. Elle devait se dépêcher de retourner à la maison. Sinon sa maman allait s'inquiéter. Elle atteignit le bas de la petite colline. Mais, manque de chance pour elle. Elle glissa sur la terre boueuse et atterrit dans une grande flaque d'eau et de boue qui l'a recouvrit presque entièrement. Elle était pleine de boue et complètement mouillée de la tête aux pieds. Ben, pour éviter d'être trempée, c'était ratée. Elle se releva et marcha cette fois-ci, plus lentement. A quoi bon se pressait ? Elle ne risquait rien, à part de glisser à nouveau dans la boue. Elle avança, pataugeant dans la terre boueuse. Elle regagna enfin le bitume du trottoir et fit bien attention qu'aucune voiture n'est à l'horizon pour traverser la route. Elle passa par l'arrière du jardin. Et s'y aventura. Elle se faufila vers la porte de la terrasse et aperçu vite sa mère sur le pas de la porte. Elle la regardait d'un air qui disait « je t'avais dit de ne pas trop t'éloigner ». Elle ne la regarda pas tout de suite. Et lui fit juste un petit câlin boueux. La mère la nettoyait rapidement, puis elle s'installa près de sa mère avec ses autres frères et sœurs, et se mit à la téter.

    -Oh ! Regarde maman ! S'exclama une petite fille qui était sortie dans le jardin.Le petit chat qui manquait est revenu !
    - Laisse le boire tranquillement et viens manger Lou, lui insista sa mère.

     


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