• Un Garçon et une Fille

     

    Genre: Drame, Amour et Amitié

    Auteur: Yuuka

    Statut: OS ( un seul chapitre )

     

     

    Hier, c'était un jour comme les autres... Si j'avais su ce qui allait suivre aujourd’hui, j'en aurai profité. Un accident est arrivé ce matin, un camion l'a percuté et Arthur, celui que j'aime est entre la vie et la mort. A par rester à son chevet je ne fais rien d'autre, sans lui le lycée n'est plus la même chose. Il a toujours été là pour moi, j'aimerai tant faire quelque chose mais, je ne peux que croire en lui, en espérant qu'il s'en sorte. S'il se réveille, j'espère que j'aurai le courage de lui avouer ce que je ressens, mais s'il finissait par mourir.... Je m' en voudrais toujours de ne pas lui avoir dis ce que je pense de lui. Mais même perdre un être cher, c'est douloureux.

    A la fin de la journée, les infirmières s'occupant de lui me disent de rentrer chez moi, il commence à se faire tard maintenant. Quand je rentre, je ne mange pas un bout, je prends ma douche et pars me coucher. Il est maintenant 2h00 et j'ai toujours pas fermé l’œil de la nuit. Je remue dans tous les sens, sans cesse. Je pense énormément à lui. Demain je dois essayer d'aller en cours, après tout, le Bac est pour bientôt, il est dans 3 mois. Je pense surtout à Arthur , est-ce que, lui, il va le passer ? Après tout, il a besoin d'un bon niveau s'il veut être accepté dans l'université de Paris, en tout cas c'est pareil pour moi, pour être styliste j'ai du boulot. Au bout d'un moment, je finis par m'endormir de fatigue, à force de pleurer sans doute.

    Le lendemain matin, je me réveille en sursaut et regarde l'heure : 8h54 ! Je suis en retard. Je me lève rapidement de mon lit et enfile une robe sans oublier de me coiffer avant de partir à vélo en direction du lycée. Je stop net car le surveillant est pointé devant la grille, celui-là a une haine féroce envers moi je n'ai jamais su pourquoi encore. Je prends mon courage à deux mains et passe la grille derrière le dos du surveillant. J'entre en cours de Français à 9h45 en étant essoufflée , à moitié décoiffée, ma veste défaite et en présentant mon billet de retard. Je m'assois à la place de d'habitude et j'observe la chaise vide où se trouvait Arthur. Tout le monde chuchote des choses que j'entends très bien comme « est-ce qu'elle va bien ? », « ça doit être dur pour elle ! », « Elle l'aimait tellement », «  j'aimerai ne pas être à sa place », « C'était bien son seul ami en plus », toutes ces paroles me blesse les une après les autres. Je m'affale sur ma table. Toute la matinée, les professeurs m'ont repris plusieurs fois. Une fois en cours d'Arts plastique. On devait réaliser un des sentiments qu'on avait en ce moment, bizarrement je n'ai pas tout de suite hésité et je me suis lancée dans mon travail pensant fort à Arthur se trouvant dans son lit d'hôpital. Une fille me renverse, « sans faire exprès » me dit-elle, un pot de peinture rouge qui avait taché la robe qu'Arthur avait acheté pour mon anniversaire de l'an dernier. Je vais au toilette pour enlever la tâche quand un gars arrive dans les toilettes des filles pour pouvoir voir une certaine fille qui devait apparemment venir et il me dit franchement « ça ne peut pas être toi, tu es trop moche ». Il continue d'attendre devant la porte. Je finis par sortir et celui-ci me fait un croche-patte avant de repartir en riant. Je me tape violemment le nez contre le mur, du sang coule, maintenant je peux retourner aux toilettes pour me laver la figure.

    A la sortie de cours, je reprends mon vélo et sors du lycée, sauf que devant la grille, alors que j'étais à une assez grande vitesse, je percute violemment quelque chose, vole et atterris par terre en faisant une glissade. Mon collant et ma robe sont trouées et je saigne du genou, d'un bras et au visage. Je regarde autour de moi et aperçois une foule de gens se moquer de moi. A ce moment là, Arthur serait apparu et m'aurait aidé... Je m'écroule vraiment avant de m'évanouir, j'ai perdu trop de sang au niveau de la tête.
    Je me réveille 3 jours plus tard dans le même hôpital qu'Arthur. Une infirmière est à coté de moi, me surveille attentivement. Au moment où elle s'en allait, j'en ai profité pour me glisser dans la chambre d'Arthur, son lit est vide. Je n'y crois pas non.... Je vais demander à l’accueil à propos d'Arthur, ils m'ont répondu qu'ils l'ont évacué hier et que son enterrement est prévu pour la semaine à venir. Je rentre dans ma chambre en pleure... enfin j'avais trouvé quelqu'un qui m'appréciait... quelqu'un qui me comprenait , quelqu'un qui m'aidait et une personne attentionnée. Le désespoir m'envahit. Je venais de perdre la seule personne qui m'appréciait et m'aimait dans ce monde trop cruel. J'avais envie de hurler, de crier toute ma haine et ma tristesse. Ce monde si injuste et barbare venait de m'ôter la seule chose qui comptait à mes yeux, à ma vie.
    Lors de la nuit, je monte sur un rebord du toit de l'hôpital,saute et dis pour dernière parole :

    - Arthur … Je vais pouvoir te rejoindre et quitter ce monde injuste.


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  • Sans un aurevoir

     

    Genre: amour & Amitié

    Auteur: Darkness Angel

    Statut: OS Terminé

     

     

     

    Nathan n'avait pas réussis à dormir la nuit après son rendez-vous avec Lou. Il n'avait pas non plus réussis a penser à autre chose de tout le week-end. Il regarda son réveil. Dans quelques heures il pourrait la revoir. Revoir sa longue chevelure. Ses beaux yeux bleu. Son visage d'ange. Il en était vraiment tomber amoureux. Il regarda à nouveaux l'heure. Seulement deux minutes était passer. Il soupira. Le temps ne passai pas assez vite. Il regarda le plafond. Qu'allait-il lui dire ? Il avait l'impression que tout aller changer entre eux. Mais il ne savait pas si c'était en bien ou en mal. Il ferma les yeux, ce qui lui sembla ne durer que quelques minutes. Quand il les rouvrit la lumière filtrait dans sa chambre. Il se redressa et s'étira avant de regarder l'heure. 8 heures 30. Nathan se leva d'un bond. Il avait trop dormit et était en retard de trente minutes. Il s'habilla rapidement, pris son sac de cours et descendis dans la cuisine prendre quelque chose à manger avant de partir pour le lycée en courant aussi vite qu'il le pouvait.

    Il arriva aux alentours de 8 heures 50. Il alla tout de suite chercher un billet d'absence et monta en cours pour la deuxième heure qui commençait à 8 heure 55. Dans la salle beaucoup de fille parlait de Nathan et de son retard. Il fallait dire qu'il était plutôt populaire avec les filles et qu'il avait déjà dut en éconduire plus d'une. Mais les rumeurs que les filles disaient sur lui ne l'intéressait pas. Et encore moins le cours de son professeur de français. La seule chose à laquelle il pensait était Lou et sa manière si adorable de passer sa main dans ses cheveux. Il essaya néanmoins d'effacer cette image de son esprit. Il n'attendait que la sonnerie pour pouvoir partir d'ici et revoir Lou. Depuis quand en était-il tomber amoureux ? Cela faisait seulement un et deux mois qu'il se connaissait. Ils s'étaient rencontrer le jour où Lou a rejoint le club photographie du lycée. A partir de ce jour, ils ont appris à se connaître. Petit à petit. Ils ont appris à s'apprécier. Et même à s'aimer. Mais Nathan l'aimer depuis la toute première minute. Depuis qu'il avait poser les yeux sur elle. Son visage presque inexpressif et lointain l'avait tout de suite capté. Elle paraissait si mystérieuse et pourtant rien que dans sa voix, on pouvait tout de suite comprendre ce qu'elle ressentais. Ce qu'elle désirait. Comme s'il lisait dans un livre ouvert dont les mots serait incompréhensible. Il avait appris à aimer sa présence près de lui. Il ferma les yeux et repensa à son sourire si rare mais si doux et merveilleux. 
    Il sursauta quand le prof l'interpella. Il n'avait pas entendu la question poser. Heureusement pour lui la sonnerie retentit quelques instants après. Et tout le monde se leva, y compris lui, pour sortir de la salle. Il alla au locaux du club photo où il y trouva Audrey et Justin surement entrain de préparer un autre de leur sale coup. Nathan hésita à les appeler, de peur d'être leur prochaine victime. Mais Justin le remarqua, et donna un coup coude dans les côtes. Audrey le regarda et camoufla une feuille de papier derrière son dos. Il n'avait l'air d'avoir envie que quelqu'un voie ce qu'ils étaient entrain de traficoter. Nathan soupira et leur demanda simplement, s'ils n'avaient pas vu Lou. Audrey lui répondit que nan, mais qu'elle devait surement se trouvait dans un endroit où elle aimait bien être. Nathan les remercia rapidement avant de s'en aller. Il alla voir partout où Lou était d'ordinaire. Il jeta un coup d'oeil au CDI, il alla voir dans la cour du lycée près du grand arbres centenaire. Mais il ne la trouva nul part. Il allait partir voir a la place du centre ville en face du lycée quand la sonnerie de la reprise des cours se fit entendre. Il se résigna à abandonner ses recherche et retourna en cours.
    Les cours passèrent lentement. Il n'en pouvait plus d'attendre. Il se demander si elle essayai de l'éviter à cause de ce qui c'était passer. Il pria très fort pour que ce ne soit pas le cas. Il se dit qu'elle était surement malade pour se rassurer. Il décida d'aller demander à Clémence dès que les cours serait finis.
    A la fin des cours. Il se dirigea vers les locaux du club journal et demanda à un des membres où était Clémence. Celui ci lui répondit qu'elle était aller consulter les archives du lycée au CDI mais qu'elle allait revenir. Nathan décida de l'attendre devant la porte du club.
    Elle arriva quelques instant plus tard. Elle le regarda et le salua. Nathan alla droit au but.
    - Où est Lou ? Lui demanda-t-il.
    Clémence le regarda surprise. Elle resta un moment silencieuse, presque interdite, ne sachant pas quoi répondre.
    - Elle ne t'a rien dit ? lui demanda-t-elle à son tour. Elle ne t'a pas prévenu ?
    - Prévenu de quoi ? 
    Nathan paraissait angoissée. Il avait peur de la réponse que Clémence allait lui donner.
    - Elle a déménagé de l'autre coté de la France, prononça-t-elle assez tristement. Son père a été muté.
    Nathan manqua de tomber par terre. Ces paroles lui avait transpercer le coeur. Il n'arrivai pas à envisager une vie sans elle. Sans sa présence. Son coeur se serra. Et il remercia Clémence avant de retourner chez lui.

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  • Joyeux Noël

     

    Genre: Amour et Amitié, Historique

    Auteur: Yuuka

    Statut: OS Terminé

     

     

     

    C'est enfin Noël, mais pour moi ça ne représente pas grand chose. Mon père est parti à la guerre contre les allemands il y a 2 ans... Dans deux jours, ce sera encore un noël passé sans lui étant seul avec ma belle-mère. Elle ne s'occupe pas très bien de moi, enfin elle ne sait faire que me crier dessus. Je reste collé à la vitre, regardant tous les autres enfants de mon âge jouer dans la neige, ce que je ne pouvais pas faire parce que je pensais vraiment trop à mon père.

     

    - Alexander ! Vas décorer le sapin. Ton cousin va venir pour noël !

    - Oui... j'arrive

     

    Je me décolle de la vitre et descends de mon lit pour me diriger dans le salon, une merveilleuse odeur de nourriture règne dans la pièce - je fais un pas après l'autre vers le sapin le temps d'admirer quelques décorations de noël que notre voisin nous a apporté. Une fois devant l'arbre gigantesque, je prends en main les décorations, des boules avec des cerfs dessinés dessus, des pères noël miniatures et des guirlandes étincelantes. Je place une étoile au sommet et enroule autour du sapin une guirlande qui part de cette étoile. Je remplis l'arbre vert à épines de boules de toutes les couleurs et de quelques père-noël miniatures. Maintenant, il est enfin prêt et j'espère que le père noël me donnera de beaux cadeaux... si seulement il pouvait me ramener mon père..... Je me retourne et voit le facteur qui arrive vers notre maison. J'accoure à la porte et j'aperçois ma belle-mère a genou en pleure. Je m'approche doucement vers elle en lui demandant ce qu'il se passe. Je pense que je n'aurait jamais du venir tout de suite, en voyant ma tutrice suffoquée de tristesse, j'ai compris tout de suite que c'est à propos de papa... il est devenu handicapé ou pire... mort ? Je ne veux pas y croire. Elle se retourne d'un coup vers moi et m'annonce ce que je ne veux pas savoir et ce que je ne veux pas entendre : «  Ton père est mort ». Je suis complètement pétrifié, complètement désespéré. Les larmes veulent couler, j'essaie de me retenir et malheureusement, je finis par craquer ! Une fois de plus cette guerre féroce m'a arraché une personne chère à mes yeux : ma mère y est déjà passé... maintenant mon père -le seul parent qui me restait-. Hurler de tristesse, voilà ce que j'ai envie de faire, hurler de toute ma haine contre ceux qui m'avaient enlevé mes parents. Je veux me venger... cependant je n'en n'ai pas le pouvoir. Si Dieu existe vraiment, qu'il fasse quelque chose.....juste un miracle... Mes larmes coulent sur mon visage, j'éclate en sanglot tombant à genou sur le parquet. Ma belle-mère, pour la première fois , me prend dans ses bras. Enfin un signe d'amour...

     

    Aujourd'hui, c'est la veille de Noël. Je me réveille brusquement à cause d'un bruit strident alors je regarde par la fenêtre et je vois que les gens commençaient à s'affoler. Mais que se passe t-il ? Mon cousin, qui était arrivé hier après avoir retrouvé notre calme..., se réveille aussi en sursaut. J'ouvre la porte et aperçoit des hommes munis d'une arme à feux, je ferme la porte en vitesse :serait-ce les allemands ? J'ouvre la fenêtre et saute du première étage pour atterrir dans un buisson en laissant ma belle-mère seule. Je suis vraiment désolé.... mon cousin, me suivit , avec beaucoup de mal. Je me relève difficilement. Ces fourbes ! Je suis sûr qu'ils ont attendu Noël pour nous attaquer. Le village se trouve près de la frontière, je fais tout mon possible pour garder mon calme, mais au fond de moi,je ne peux pas m'empêcher d’être mort de peur devant cette boucherie en face de moi. Les femmes se font violer et tuer une à une et le peu d'hommes présent, c'est-à-dire, des hommes âgés, des hommes handicapés ou des hommes gravement malades, se font écarteler , pendre ou bien charcuter en petits morceaux. Pendant que je reste cacher dans mon buisson, les hommes de l'armée française arrivent enfin et des chars approchent, allemands et français, ils content vraiment utiliser ce village comme champs de bataille. Je finis par sortir de ma cachette en prenant mon courage à deux mains. Je cours à toute vitesse avec le « membre » de ma famille qui me suit, même si ce n'est pas vraiment mon cousin, il est de la famille de la deuxième femme que mon père a épousé. Les mitraillettes et les bombardements commencent, ma maison vient de recevoir un obus, la maison où j'attendais mon père.... ou j'avais vécu des souvenirs heureux avec mes parents. Pourquoi aiment-ils autant faire souffrir les gens ? Je ne peux pas m'arrêter là, je cours encore, la peur que je ressens est immense. A force de courir sans regarder devant moi je percute un allemands . Je me tiens encore sur mes deux jambes. Il pointe une arme sur moi et juste avant qu'il appuie sur la détente je me bascule sur le coté dans une petite côte jusqu'à rouler dans la rivière. Il y a juste un problème je ne sais pas nager.... Je pars à la dérive très loin, loin du village, je réussi à m'accrocher à un morceau de bois qui flotte à la surface, mais j'entends le bruit d'une cascade, je ferme les yeux. Je vais mourir.... je vais mourir.... je vais rejoindre les étoiles, ma mère, et mon père. Je tombe dans le vide, je fais ma dernière prière avant de mourir, une larme coule, au moins je quitterai ce monde injuste.

     

    J'ouvre une porte et un monstre vert avec des dents pointus et des yeux rouges apparaît devant moi, j'ai beau courir mais je fais du surplace, que se passe t-il ? Est-ce l'enfer ? Le monstre me prend par mon Tee-shirt et me soulève. Je gigote dans tous les sens. Ça y est je suis mort. Même, même.... je n'ai pas envie de souffrir encore plus.... s'il vous plaît. La créature verte ouvre grand la bouche en laissant une odeur désagréable qui m'arrache violemment mon bras gauche avec ses dents, je hurle de souffrance.... mes larmes coulent les unes après les autre. Le sang gicle de cette énorme blessure, le sang coule et coule encore.... J'ai beau crier personne ne viendra me sauver. Pour finir, il m'emporte la tête dans sa bouche et l'éclate en la fermant.

     

    - AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHH !

     

     

    J'ouvre les yeux dans un lit, en sueur et essoufflé, un cauchemar ? Ah... je vois c'est bien un cauchemar. Après avoir hurlé une vieille personne arrive dans ma chambre. Qui est-elle ? Une femme ?

     

    - Ah tu es réveillé.

    - Oui... mais qui êtes vous ? 

    - Hum... Je t'ai trouvé échoué sur le bord de la rivière alors je t'ai ramené chez moi. 

    - Merci beaucoup Madame !

     

    Elle m'apporte un bon bol de lait et de la nourriture, de la viande, des légumes, et des pommes de terres, je me régale les narines à sentir cette magnifique odeur. Je déguste chacune des bouchées que je prends, c'était si bon… Je pose mon regard sur la vieille dame, elle me paraît si gentille, mais je devrai faire attention : je ne la connais pas.

     

    - Où est-ce qu'on est ici ?

    - Chez moi, mon bonhomme. 

    - Non mais.... dans quelle partie de la région ? 

    - Ici ? Tu es au Bade-Wurtemberg, une région d'Allemagne. 

    - Je suis en Allemagne ?! 

    - Attends, tu n'as rien à craindre ici, c'est une maison très bien cachée comme tu peux le voir je suis aussi française. 

    - Oui mais je ne veux pas rester là plus longtemps. Merci beaucoup de votre hospitalité...

     

     

    Je sors de mon lit, m'incline devant la vieille femme pour m'avoir sauvé la vie et la remercier de son hospitalité. Elle me répond avec un sourire en me disant : « Bon courage ». Je quitte la maison et je me retrouve dans une forêt accompagnée d'une rivière : Celle où je dérivais ? Je regarde autour de moi : Je vois que des arbres à l'horizon. Je me lance dans la forêt sans qu'il n'y ai de chemin.

    Une demi-journée est déjà passée et je n'ai pas trouvé mon chemin. Quand est-ce que je retrouverai mon chemin ? La nuit commence à tomber, mes yeux me piquent, je ne vois plus convenablement. Je me sens si seul, quelqu'un viendra me sauver n'est-ce pas ? En étant trop plongé dans mes pensées, je trébuche à cause d'une racine d'un arbre. Quand je relève la tête, j'aperçois des lumières. Je m'y rends et y trouve un village. Tout à l'air calme. Je regarde par la fenêtre, il y a une famille, un père, une mère et deux enfants. Ils ont l'air heureux. Je les observe danser autour du sapin de noël : ils doivent attendre impatiemment Noël. C'est à ce moment-là que je sens mon cœur se serrer. Pourquoi ? Je crois que je suis mal à l'aise : J'ai mal au cœur rien que de penser que je ne pourrai pas faire Noël en compagnie de ma famille si loin déjà. Je me dirige vers une sorte de grange et m'installe à l'intérieur, au milieu de la paille.

     

    Le lendemain, le jour de Noël, j'ai entendu des paroles alors j'ouvre les yeux et j’entends : « Ein Französisch ! Er ist ein Französisch ». Qu'est-ce que ça voulait dire ? Une femme me pique avec une fourche jusqu'à ce que je sorte de la grange et me chasse de sa ferme. Je marche dans la neige à l'intérieur du village, mais les villageois avait entendu la femme crier :« Ein Französisch ! Er ist ein Französisch ». De ce fait, ils me dévisagent tous sans aucunes exceptions. Ce sentiment de solitude et de rejet est horrible. Qu'ai-je bien pu faire pour mériter tout ce que je subis ? Je quitte donc le village sous leurs regards méprisants.

     

    Je continue de marcher vers une destination qui m'est complètement inconnue. Mes doigts de pieds, mes pieds tout entier sont gelés. Mes petites bottes marrons sont trouées de partout. La semelle se décolle donnant ainsi l'occasion à la neige de rentrer dans mes bottes. Sachant que la neige m'arrive au niveau des mollets. Je suis mort de froid, j'ai seulement un T-shirt et une petite veste en mauvaises états sur moi. J'ai aussi un pantalon qui m'arrive au genou. J'ai gardé les mêmes vêtements que le jour où l'on s'est fait attaquer par les allemands. La neige tombe toujours. J'espère juste que ça ne se terminera pas en tempête. Je suis protégé par les arbres, seulement pour le moment. Je sais que je dois marcher, mais je sais même pas où et ce que je devrais faire ensuite. En voyant mon père et ma mère mort si jeune, je ne peux pas me permettre de mourir. Je me suis décidé. Je vais vivre pleinement ma vie jusqu'au bout. Je vais vivre la vie qu'ils n'ont pas pu avoir. Je marche un peu plus vite, mon esprit plein de détermination. Enfin sorti de la forêt je me retrouve dans un océan de neige. Il y a que du blanc à l'horizon, mais on peut tout de même apercevoir une montagne tout droit. Un chemin est légèrement visible. Je l'empreinte.

     

    Après plusieurs heures de marche, j'entends un bruit de roue. Un chariot approche venant de derrière moi, de la forêt ? Quand il passe à coté de moi, il s'arrête. Un Monsieur qui a l'air riche ouvre la porte et me dis d'approcher en me faisant un signe. Je vais le rejoindre et il me parle. Je n'ai pas compris du tout parce que je ne parle pas allemands. Il prend mon bras et me fait monter de force dans le chariot, qui redémarre aussitôt que je sois monté. Pendant le voyage l'homme me fixe. Je me glisse doucement vers la porte et j'essaie d'ouvrir mais elle est fermée à clé. L'aristocrate me tire jusqu'à lui avec ses sourcils froncés. Il me fait sérieusement peur. Mon ventre gargouille. Je n'ai pas mangé depuis hier. L'homme riche sort un petit pain de sa poche de veste et me le donne. Sans plus attendre je le dévore. J'ai terriblement faim mais ce petit pain m'a fait un peu de bien. Après une heure environ, on arrive dans une grande ville. C'est la première fois pour moi. Il y a beaucoup de monde, beaucoup de personnes riches mais aussi des gens pauvres. On s'arrête d'un seul coup. Je tombe du siège et atterrit par terre. L'homme du chariot me prend brusquement par le bras et m’emmène dans un bâtiment. Les personnes à l'intérieur sont toutes habillées de la même façon. Pourtant je reconnais facilement leur uniforme. Ils sont là pour m'arrêter, je me disais aussi que si cet homme venait du village de la forêt. Je tente de m'échapper en lui mordant le bras. Je m’enfuis par la porte d'entrée et quatre sont à mes trousses. Un autre se place devant moi croyant pouvoir me barrer la route. Alors qu'il a les jambes assez écartés, je fais une grande glissade sur le sol et passe en dessous de lui. Je me relève pendant que les quatre autres hommes me suivent toujours. Je cours comme je n'avais jamais couru. J'arrive dans la grande rue et j’entreprends de les perdres en passant entre les gens. Trois hommes me suivent toujours. Je tourne dans une petite ruelle et au bout je me retrouve coincé par un grillage. Les trois gendarmes arrivent derrière moi avec leurs rires. Je grimpe sur une caisse à coté et monte sur le grillage. Un des trois me prend par le pied pour me faire redescendre. Je tire un bon coup et finis par passer en laissant ma botte à l'homme. Je continue ma route seul. Je vais de petite ruelle en petite ruelle. Je ne croise que des animaux tel que des chats, des chiens ou des rats. Je tombe enfin sur la grande rue. A peine arrivé que je me fais bousculer dans tous les sens. Le sol est froid. Il faut absoluement que je me trouve quelque chose. Je regarde autour de moi et vois un magasin vendant des chaussures. J'entre à l'intérieur. Je regarde autour de moi et j'approche d'une paire. Le vendeur, sans doute , viens me voir et me parle. Mais je ne comprends pas un mot de ce qu'il dit. Je prends en main la paire de chaussures. Je fais un pas vers l'autre pour rejoindre la sortie. Je me retourne brutalement et recommence à courir pour m'enfuir avec les chaussures. Le vendeur me court après en hurlant. J’accélère le pas pour le semer. Je bouscule quelqu'un et tombe à terre. Le vendeur m'attrape. Il m’accompagne là où l’aristocrate de tout à l'heure m'a emmené. Ils essaient tous de me parler. Ils m'attachent les mains. Je tremble. J'ai encore plus peur qu'avant. Que vont-ils me faire ? Ils me parlent encore. Je finis par leur dire : « Je suis français ». Un seul des hommes a compris ce que j'ai dis. Par déduction, il doit dire que je suis français. Ils me dévisagent. Un homme me prend et me soulève. Il me dépose dans un chariot composé d'une grille à l'arrière. Il m'enferme dedans et il fait démarrer les chevaux. Il me semble que suis finis maintenant. Je me serais pas battu longtemps. Je me mets à pleurer à chaudes larmes. J'espère que je serais vengé, pour ça : les français doivent gagner cette guerre et faire payer les allemands. Je me sens vraiment mal. J'ai du mal à réaliser quand même que ma vie va bientôt s'arrêter.

     

    Ils me font descendre du chariot. Je me trouve devant un grand bâtiment avec des petites fenêtres qui se font rares. Qu'est-ce que c'est ? Il me pousse à l'intérieur. C'est une prison ! Je me débats le plus possible. Ils vont nous exécuter ? Je veux partir. Je continue de pleurer. Je dirais même gindre. Je hurle dans tous les sens. Je ne me contrôle plus. Je fais exploser ma haine et ma tristesse. On m'entend sûrement de loin. Je pense être dans un état pas possible. Je ne veux vraiment pas mourir maintenant !

    Il me balance dans une cellule en s'énervant contre moi. Peut-être a t-il envie que je me taise ? Je tape contre les barreaux. Une fois un peu calmé, je me retourne et découvre que j'ai un compagnon de cellule. Je m'approche doucement. Il me regarde d'un air étonné. Je l'observe longuement. Des larmes de joies apparaissent sur mon visage. Je n'y crois pas, même mes propres yeux n'y croient pas. En fait aujourd'hui, c'est le plus beau des Noëls. Je tente difficilement de contenir ma joie. Mais un beau sourire masque mes larmes de haine que j'avais. Enfin je le retrouve là. Papa n'est pas mort ! Il est en face de moi. Je ne sais même pas comment aborder la conversation. Il me fait un signe en ouvrant grand ses bras. Il a mauvaise mine cependant je ne peux m'empêcher de sauter sur lui. Ses bras se renfermant sur moi, je lui dis en souriant : «  Joyeux Noël... Papa ».

     

     

    //END//


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  • Jour de pluie

     

    Genre: Amour et Amitié
    Auteur: Darkness Angel

    Statut: OS ( un seul Chapitre )

     

     

     

    Elle était assise sous un arbre, bien à l'abri de l'eau qui tombait du ciel. Elle regardait les grosses gouttelettes éclataient sur le sol et se dispersait en plusieurs autres petites gouttes. Elle trouvait ça marrant et devait refréner l'envie de sauter sur ses choses qui tombaient pour essayer de les attraper. Elle avait déjà essayé plutôt. Et tout ce qu'elle avait réussis à faire c'était de se tremper jusqu'aux os. Alors, maintenant elle attendait patiemment, que l'eau finisse de tomber. Alors pour passer le temps elle observait le ciel, et eu l'impression que tout allait lui tomber dessus. Elle détourna bien vite son regard, de peur que ça ne lui arrive vraiment. Elle regarda simplement les gens courir et passer devant elle. Et quand il n'eut plus personne, elle se concentra sur le paysage pluvieux autour d'elle. Elle se demandait vraiment quand cela aller se terminer. Elle aurait pu essayer de rentrer chez elle en courant. Mais elle n'avait absolument pas envie d'être par la suite trempée. Elle préférait l'éviter.
    Quelques heures plus tard, tout s'arrêta. Elle ne tarda pas à se relever et détala comme un lapin. Elle devait se dépêcher de retourner à la maison. Sinon sa maman allait s'inquiéter. Elle atteignit le bas de la petite colline. Mais, manque de chance pour elle. Elle glissa sur la terre boueuse et atterrit dans une grande flaque d'eau et de boue qui l'a recouvrit presque entièrement. Elle était pleine de boue et complètement mouillée de la tête aux pieds. Ben, pour éviter d'être trempée, c'était ratée. Elle se releva et marcha cette fois-ci, plus lentement. A quoi bon se pressait ? Elle ne risquait rien, à part de glisser à nouveau dans la boue. Elle avança, pataugeant dans la terre boueuse. Elle regagna enfin le bitume du trottoir et fit bien attention qu'aucune voiture n'est à l'horizon pour traverser la route. Elle passa par l'arrière du jardin. Et s'y aventura. Elle se faufila vers la porte de la terrasse et aperçu vite sa mère sur le pas de la porte. Elle la regardait d'un air qui disait « je t'avais dit de ne pas trop t'éloigner ». Elle ne la regarda pas tout de suite. Et lui fit juste un petit câlin boueux. La mère la nettoyait rapidement, puis elle s'installa près de sa mère avec ses autres frères et sœurs, et se mit à la téter.

    -Oh ! Regarde maman ! S'exclama une petite fille qui était sortie dans le jardin.Le petit chat qui manquait est revenu !
    - Laisse le boire tranquillement et viens manger Lou, lui insista sa mère.

     


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  • Fille capricieuse

     

    Genre: Amour et Amitié

    Auteur: Darkness Angel

    Statut: One Shoot

     

     

     

    Nathan attendait. Il regardait les passants continuer leur petit train train quotidien. Ils étaient tous à courir à droite à gauche, marchant moins ou plus vite. Seuls ou avec des amies. Parfois même des chiens. Lui, il était juste là. Il attendait. Le jeune lycéen se passa la main dans ses cheveux noirs. Il se demanda vraiment si on ne lui avait pas fait faux bond. Oui ! Il espérait de tout son cœur que la personne qu'il devait retrouver sur la place près de leur lycée, ne lui avait pas poser un lapin. Pour être plus précis. Cette personne, c'était une fille. Une très jolie fille à son goût. Il la connaissait depuis un moment sans vraiment savoir grand chose sur elle. Juste que c'était le genre de fille discrète et qui passait son temps à réviser. Mais il lui trouver un air... Non, il n'avait pas de mot pour décrire ça.
    Une jeune fille arriva, en courant.
    - Excuse-moi...prononça-t-elle malgré le souffle court qu'elle avait et d'une voix totalement neutre. Je suis en retard..
    - Ce n'est pas grave Lou. Je viens d'arriver.
    Bien sûr. Ce n'était pas vrai. Il était là depuis une demi-heure. Au moins.
    Lou ne lui sourit pas. Elle ne souriait presque jamais. Mais il aimait ça chez elle. Son coté mystérieux et froid. La jeune fille plongea son regard bleu dans les deux yeux gris clairs de son ami. Puis elle passa machinalement la main dans ses longs cheveux noirs, comme pour se recoiffer après sa course. Nathan sembla entendre un très faible « alors ça va... ». Il sourit à Lou. Il ne s'était jamais réellement parlé. Mais ils traînaient souvent ensemble. Il se rappela avec un peu de gêne comment il l'avait invité à sortir. Enfin, ce qui c'est réellement passé. C'est que Lou avait besoin de farfouiller un peu dans les boutiques. Mais elle n'avait personne pour l'accompagner. Alors, Nathan a tout de suite sauter sur l'occasion. Et voilà comment il se retrouve à sortir avec la fille dont il a secrètement un faible.
    Ils commencèrent à marcher vers la librairie qui était beaucoup plus haut dans la rue. Ils parlaient beaucoup du lycée et des cours. Et quand ils n'eurent plus rien à dire, Nathan se trouva bien embêté. Il regarda un moment le ciel.
    - Il fait beau aujourd'hui, n'est-ce pas ? Demanda-t-il pour débuter un nouveau sujet de conversation.
    Lou regarda à son tour le ciel, avant de répondre :
    - Oui...
    - Je trouve que c'est bien quand il y a du soleil comme ça. Ça change de la pluie et du ciel couvert.
    Lou regarda droit devant elle, semblant hésiter à répondre. Mais elle se dit finalement qu'elle devait être franche et dire tout ce qu'elle pensait.
    - Je n'aime pas le soleil...
    Nathan la regarda un peu surpris.
    - Ah... Tu préfère la pluie c'est ça ? L'interrogea-t-il en souriant.
    - Nan... Je n'aime pas la pluie, répondu-t-elle.
    Nathan ne sut plus quoi dire, il se tut. Ils arrivèrent enfin à la libraire. Lou commença à chercher des livres. Pendant qu'elle était plongée dans ses réflexions, le jeune lycéen, lui, observait son amie. Il regarda ses cheveux bouclés qui tombaient joliment sur ses épaules. Il glissa ensuite son regard sur son visage, et découvrit qu'elle s'était subtilement maquillée. Il s'attarda finalement sur le petit grain de beauté qu'elle avait sous l'œil droit. Et qui l'a rendait irrésistiblement à croquer. Le jeune homme était tellement plongé dans sa contemplation qu'il ne réalisa pas tout de suite que Lou l'avait remarqué. Quand il le remarqua enfin, il regarda ailleurs, assez gêné.
    - Quel est ton genre de livre préféré ? Posa-t-il à la brune.
    Elle le regarda puis posa le livre qu'elle était entrain de regarder. Elle tourna les talons, se dirigea vers la sortie en murmurant un léger « en fait, je n'aime pas lire... ».
    Il la regarda, cette fois-ci, presque ahurie. Il se demanda même si elle ne se moquait pas de lui. Au final, il sortit de la librairie et la suivit. Lou regardait les vitrines.
    Les heures passèrent rapidement, sans pour autant que Lou n'achète quoi que ce soit. Nathan l'avait suivit. Et à force il avait appris à la connaître. Il commençait vraiment à croire que c'était le genre de fille qui n'aimait rien. A chaque question qu'il lui posait, elle le regardait puis posait ce qu'elle avait dans les mains avant de tourner les talons et de s'en allait en bafouillant qu'elle n'aimait pas vraiment ce genre de truc, ou que ce n'était pas son genre. Il commençait à en avoir marre. Mais au fond. Il trouvait cela mignon. Parce qu'elle avait assez gêné à chaque fois. Et il ne pouvait s'empêcher de l'aimer encore plus à chaque fois qu'il découvrait son caractère. Nathan proposa finalement de lui offrir quelque chose à manger. Elle accepta volontiers, et le suivit dans un petit café qui n'était pas trop mal coté décoration. Il se retint de lui demander si elle aimait le look du café, de peur qu'elle ne se lève de sa chaise pour partir, ou encore de dire qu'elle n'aimait pas. Il la laissa commander ce qu'elle désirait. Elle prit une crêpe au nutella et bannane. Il ne put s'empêcher de sourire, et pris exactement la même chose qu'elle. Après quelques minutes, ils furent servis. Lou regarda longuement sa crêpe puis commença à la manger. Elle la finit sans problème un peu après Nathan. Elle regarda fixement la table.
    - Je trouve que les crêpes qu'ils font ici sont les meilleurs, lui raconta-t-il. Tu as aimé ?
    Elle le regarda un long moment sans répondre. Il ne lui en fallut pas plus pour comprendre. Il régla l'addition et se leva. Il tendit sa main a Lou.
    - On va sûrement rentrer. Je ne pense pas que tu aimes rester trop tard dehors.Dit-il sur un ton un peu énervé. Oh... Mais peut être que tu n'aimes pas non plus tenir la main des gens.
    Elle prit sa main en se levant et murmura que ça sa ne la dérangeait pas. Ils commencèrent à marcher ensemble main dans la main jusqu'à la gare. Nathan fut même surpris de constater qu'elle ne voulait pas le lâcher. Ils prirent le train ensemble. Et Nathan en gentil garçon qu'il est, raccompagna la jeune fille chez elle. A ce moment là, la voisine de Lou sortit son chien dans la cour commune. Elle regarda le petit chihuahua qui se dandinait et rejoignait l'arrière cour suivit de sa maitresse. Nathan la regarda.
    - J'imagine que tu n'aimes pas les animaux ? Demanda-t-il d'un air un peu irrité.
    Elle secoua brièvement la tête. C'était bien sa veine. Il était tombé amoureux de la seule fille au monde, qui n'aimait rien sur telle.
    - Est-ce qu'il a seulement une chose que tu aimes sur terre ? Lâcha-t-il d'un air blasé.
    Elle le regarda un instant hésitante à répondre, comme si elle avait quelque chose à cacher, puis se lança.
    - Oui, commença-t-elle d'une voix plus que gênée. Il y a une chose que j'aime plus que tout le reste.
    Il la regarda intrigué.
    - Et qu'est-ce que c'est ? Osa-t-il demander.
    - Toi, répondit-elle.
    Elle l'embrassa furtivement sur la bouche avant de rentrer chez elle, le laissant surpris face à sa révélation.


     


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